mardi, janvier 01, 2008

SANS AILE ! Moi la Singette, j’ai la pilosité souple qui se défrise en plein air


Le Franckos ne s’en vente pas le souffle. N’empêche il lui arrive de s’inspirer des revues féminines où on modèle les bonnes poires pour les refourguer à William * selon les sacrements de Saint-Fringue, Saint-Cosméto et tout le saint frusquin, comme vous allez le découvrir.

Dans le numéro de juillet 2007 de Aile, dixit un « hot reportage », une certaine Alix Girod de l’Ain, sans doute cousine proche de la célèbre Alphonsine de L’Aisne en moins cheap se turlupine son cerveau lent qui lui tient lieu d’épine dorsale et se titille les mots : « ma journée sans culotte ». « Allez nu, une idée saugrenue ? Persuadée du contraire que c’est du dernier chic, Alix (de machin chose), toujours prête * pour les défis improbables, l’a fait. En restant sérieusement culottée. »
On échoit aux préparatifs de la pétasse et de son emploi du temps chargé entre 9 h et 19 h, avec ses maux d’esprit saugrenu qui riment avec verrue du style décalé de la couche…. :
9 h « Ca tombe bien, aujourd’hui, j’ai plein air » (garden party chez les bourges et les prout-prouts le stout de travers).
10 h « Je fais un petit signe amical à mon slip ? à demain copain »
11 h « J’opte pour le pantalon. A même la… peau » (ces points de suspensions attisent les attentions de la parfaite lectrice branchée), « c’est tellement inconfortable que c’en est douloureux » (je sors toujours couvert du bas avec ma métal moumoute brushing, très chère !).
Notez tout de même l’interlude. Il lui a fallu une plombe à la pouf pour se décoller les neurones et se poser la question existentielle : comment vais-je revêtir cet obscur objet du désir mis à nu ? Devinez, devinez, ce n’est pas sorcier... attention la chute. « Travailler plus pour gagner plus » comme se martèle la faucille sur l’enclume notre adoré syndrome de Sarko, à ce train avec l’autre Alix de la glandouille, on n’est pas rendu, car plus productrice tu meurs des varices.
A 17 h (quelle existence trépidante, on a droit aux : ) « mains du préfet (qui) ont plusieurs fois ripé latéralement sur mes hanches » (lors de la chenille, notoire danse de notaire très on).
19 h, clou de la soirée hard de l’agressivité larvée : mais que fait la peau lisse ? « Nous prenons congé (elle est maquée à son mari). Ouf, j’ai tenu bon, je suis sauvée. Nous voyant sur le départ, le préfet déboule comme un fou et me fait un croche-patte avec le déambulateur de son épouse. Je tombe à terre, jupe aux oreilles. L’assistance se fige : mon pubis a deux cerises rouges du côté droit ».

La fouille-merde alambiquée a encore dû mouiller sa chemise pour écrire ce papier glacé. Afin de vous donner une idée du niveau monte des ballastes à marée basse, on se croirait à l’aube du marronnier (article de presse qui se répète d’une année sur l’autre), d’une revue naturiste sous la rubrique où aller cet hiver pour se chauffer les poils roussis à foison ? Sauf que dans les deux cas susnommés, nos captivants plumitifs doivent rendre des comptes en banque à leurs annonceurs. Alix à ses cosmétos macros et synthétiques de la syntaxe pour le moins pas très coton et notre prédateur en chef naturiste adoré à ses centres de vacances ensoleillés ouverts toute l’année sur les cinq continents, qu’il en est plombé jusqu’à la mœlle par les pubars bavant papelard à l’appui.
Ah ! le merveilleux monde de la presse latente des latrines, ragnagnas de la pensée, est-ce qu’il vous tente ? J’ai en vie de lui dire à Alix (n’est-ce pas encore le titre d’une bande dessinée ?), que pour séjourner sans culotte sans chemise et sans pantalon, elle peut visiter les clubs et centres naturistes. Adios ses tabous tissés. Le Franckos se fera une joie non feinte de provoquer l’hypocrite défunte en lui ajustant la particule et lui ôtant son pécule, pacotilles et colifichets n’ayant plus cour. Avec ces « baronnes au nom comme des trombones » dixit ce cher Boris Vian, on ne chôme pas du plumeau. Je me sens pousser des ailes


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