mardi, janvier 01, 2008

Gaspard méthanier : les naturistes n’ont pas conscience de la mise au vu du nombre minime qui se mobilise !


L’association « Une pointe pour tous » a bien trimé pour rameuter ses adhérents et sympathisants à la manif du samedi 24 novembre à Bordeaux.
Depuis le temps qu’il la réclamait cette action….. Vous pensez bien, lorsqu’il a reçu sa convocation, le Bartos a sauté de joie. Il a prévenu une personne de ses connaissances à Euronat et chacun pour soi, il l’a retrouvée lors du défilé. Ils étaient venus chacun par leur propre moyen de locomotion. Le Bartos a profité du car mis gracieusement à disposition des manifestants par l’association depuis Saint-Vivien de Médoc. D’autres partaient du Verdon, de Soulac et de Talais et encore d’autres persos se véhiculaient en bagnole.
A la place des Quinconces, lieu de rassemblement pour le grand départ, sans aucune illusion le Franckos a cherché la banderole naturiste. Habitué des manifs à Paname, il n’a pas été déçu. Quelques pèlerins, tout au plus 2000, marchèrent de concert lors de cette grande messe et cette ode au grand fleuve. A part la dame âgée qui brandissait l’expression de ses tripes « Plage naturiste », macaque bonobo. Les rares naturistes se mouvaient masqués, comme honteux de leur particularité.
C’est grave docteur cette maladie ? Suivant les milieux où vous évoluez, ça se soigne très bien ou ça devient une affection évolutive, quand au sortir de votre lieu d’harmonie vous recouvrez le masque du scandale de lèse majesté et de tous les préjugés qui s’y rattachent. Je vous les laisse deviner et préciser lesquels.
Tant que les naturistes n’auront pas révélé au monde leur véritable personnalité comme l’ont si bien réalisé après moult combats les homosexuel(le)s avec leurs marches de la reconnaissance gay et lesbienne, c’est certain, les naturistes cantonnés au stade de la famille qui a sévi depuis Vichy demeureront coupé de l’amer réalité et disparaîtront de derrière leurs palissades policées comme de vieux faux cils.
Autre mort annoncée de ce mouvement phagocyté également par le rendement du tiroir-caisse, il se vendra au plus offrant et, puisque toujours rendu à la minorité, il s’achètera une conduite en recouvrant au fondement de la civilisation du bon blanc harnaché du triangle de tissus issu de l’infamie.

L’été, la direction d’Euronat joue le jeu et n’indique plus guère au nouveau vacancier considéré ni plus ni moins qu’un vulgaire client qu’il va séjourner dans un lieu naturiste. Et comme le mélange des genres est fondamentalement incompatible avec la philosophie du vécu naturiste, je vous laisse deviner la suite…. Il suffit de relire le roman du Dernier des Mohicans ?
C’est aussi pourquoi, la direction n’a affrété aucun car pour la manif. Pas assez rentable je suppose pour son image de marque médiatique.

C’est aussi pour toutes ces raisons qui le révoltent, que le Franckos se bat avec ses propres armes de la connaissance de l’histoire du mouvement naturiste à diffuser la mémoire des rares artistes et ou universitaires qui ont contribué à l’épanouissement de ce mouvement souterrain : (littérature / danse / cinéma / théâtre, histoire, médecine, anarchie…), ainsi que par ses écrits littéraires non dépourvus d’humour et de dérision. Je dirai même plus. Car, qui y a-t-il de plus triste que de lire un ouvrage constipé de la dernière pluie ?

Je m’efforce, modeste Singette de le seconder, avec mon esprit animal et le recul nécessaire de l’intelligence bestiale au service d’un pauvre type bien seul puisque que parfaitement ordinaire, je vous le confirme.

C’est pas tous les jours facile de me farcir la présence du Bartos.

Ainsi donc, la prévision d’un futur proche terminal méthanier ne déclencha pas l’engouement de se divertir les orteils à la grande ville chez les naturistes propres sur eux. La nonchalance avérée a de grandes heures de gloire à souffler le gaz mortel dans les boyaux de nos chers administrés, comme en des temps immémoriaux hélas pas si lointain finalement , où les bonnes consciences se cachaient la vue par déni de la réalité.

Respirez, crachez. Respirez, crachez…et crevez en rangs serrés !


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