
Toujours dans le même numéro de Aile, rubrique « Hot tendances votre libido version 2007 », je cite sous le titre »Courrez nue dans la forêt » :
« Rosée fraîche, herbes folles et roseaux qui vous fouettent les sangs : quoi de mieux que de revenir à la nature pour se (re)connaître bibliquement. Certes Adam et Eve, ça fait loin… Mais à voir la divine Maria Hands folâtrer nue dans les prés en Lady Chatterley (photo), on a envie de gambader dans le jardin d’Eden. Ou de plonger sans maillot dans un étang, comme François Cluzet et Marie-Josée Croze, les héros du film de Guillaume Canet. Mais surtout « Ne le dites à personne » ».
Du superbe film à propos de Lady Chatterley, cette aile omet sciemment son auteur littérateur David Herbert Lawen (L’amant de Lady Chatterley / 1928), avec ses deux versions, la première passée au crible de la censure et la seconde plus douce dans la description des scènes d’amour physique. La force des propos entre les mots, ce canard merdique demeure figé au culte des apparences dont il distille son fond de commerce publicitaire. La littérature se résumera bientôt à la mise en abîme des images. Alors que lire c’est se créer ses propres personnages à partir des indices que nous en donne l’écrivain(e). C’est un travail jouissif tellement plus agréable que de se le voir imposé sous la morphologie de telle actrice ou tel acteur. Non merci la tyrannie des images qui nous poussent nous aussi à fonctionner sur un mode imaginaire très pauvre et réducteur.
Cette superbe héroïne qui prône l’amour libre et renvoie dos à dos la culpabilité des sentiments et le carcan de l’Angleterre piégée par les doctes victoriens, son combat pour vivre sans entrave en jetant à la poubelle sa particule et rendre la pareille amoureuse à son jardiner, quel pied ! Une héroïne libertaire, le fabuleux destin d’une femme libre digne des femmes révoltées de la révolution espagnole.
De cette épopée, ce canard merdique n’aura retenu que l’harmonie des corps nus dansant sous la pluie et limité cette saine scène, au temps en emporte le vent d’Adam et Eve relookés par les retouches du regard vissé au lard puisque frustré.
Décidément, mon cher Léo « Le cul (nu) ça fait les comptes ronds » et les propos hors sujet à se renier les ailes de notre albatros préféré.
« Rosée fraîche, herbes folles et roseaux qui vous fouettent les sangs : quoi de mieux que de revenir à la nature pour se (re)connaître bibliquement. Certes Adam et Eve, ça fait loin… Mais à voir la divine Maria Hands folâtrer nue dans les prés en Lady Chatterley (photo), on a envie de gambader dans le jardin d’Eden. Ou de plonger sans maillot dans un étang, comme François Cluzet et Marie-Josée Croze, les héros du film de Guillaume Canet. Mais surtout « Ne le dites à personne » ».
Du superbe film à propos de Lady Chatterley, cette aile omet sciemment son auteur littérateur David Herbert Lawen (L’amant de Lady Chatterley / 1928), avec ses deux versions, la première passée au crible de la censure et la seconde plus douce dans la description des scènes d’amour physique. La force des propos entre les mots, ce canard merdique demeure figé au culte des apparences dont il distille son fond de commerce publicitaire. La littérature se résumera bientôt à la mise en abîme des images. Alors que lire c’est se créer ses propres personnages à partir des indices que nous en donne l’écrivain(e). C’est un travail jouissif tellement plus agréable que de se le voir imposé sous la morphologie de telle actrice ou tel acteur. Non merci la tyrannie des images qui nous poussent nous aussi à fonctionner sur un mode imaginaire très pauvre et réducteur.
Cette superbe héroïne qui prône l’amour libre et renvoie dos à dos la culpabilité des sentiments et le carcan de l’Angleterre piégée par les doctes victoriens, son combat pour vivre sans entrave en jetant à la poubelle sa particule et rendre la pareille amoureuse à son jardiner, quel pied ! Une héroïne libertaire, le fabuleux destin d’une femme libre digne des femmes révoltées de la révolution espagnole.
De cette épopée, ce canard merdique n’aura retenu que l’harmonie des corps nus dansant sous la pluie et limité cette saine scène, au temps en emporte le vent d’Adam et Eve relookés par les retouches du regard vissé au lard puisque frustré.
Décidément, mon cher Léo « Le cul (nu) ça fait les comptes ronds » et les propos hors sujet à se renier les ailes de notre albatros préféré.
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