




Alors, c’est à la Base sous-marine que l’on embarque pour Les grandes traversées 2007. Je ne vous cache pas mon appréhension. Je suis Klaus/trop ou cause/trop, ça dépend de mon tempérament. Un état secondaire naturel. Et puis les frimas ont eu raison de mes fracas existentiels. A l’abri, au chaud dans le sac à dos du Bartos, je suis passée inaperçu. Les sous-marins avaient déserté les bassins. Tant mieux me direz-vous, avec le Franckos qui gerbe au propre et au figuré la silhouette d’un milos 100 mètres à l’horizon. Bonnard mon cafard, ma peur sourde de l’eau caresse mon pelage. Direction la salle chauffée aux petits oignons qu’ils appellent le Club.
Le Bartos se vautre le veau dans un fauteuil en plastoc blanc avec une petite lumière à l’intérieur. Pendant qu’il visualisait les films à la con, moi je jouais avec la loupiote et j’envoyais un message en morse à un phoque excité, du moins c’est ainsi que je m’imaginais telle l’héroïne qui surnage à l’image. Après, le temps que le Franckos s’habitue à la géographie des lieux, j’ai dit : - Laisse béton tonton. Si bien que le zigue hors de la dimension temps, la toquante à gousset qui gloussait, c’est l’heure c’est l’heure, on est passé à côté de Chuck Norris, un nom à vous rouler des clopes à l’interlope. Le Bartos m’a laissé au bar où j’ai joué les filles de l’air entre les boutanches de Bordeaux. Lui il s’est éclipsé le photo appareil en bandoulière flasher les raies (pas les poissons hé banane !) dans l’eau des quais et tirer sa référence à la lumière tamisée. Quand il est réapparu au jour des néons, il était zarbi le mec. Le froid n’avait plus d’yeux pour lui. C’est dans la boîte c’est dans la boîte, il jactait. Il éructait que c’était le lieu rêvé pour qu’entre en scène son personnage fétiche de Dagmar, sa jeune vampire qui a déjà sève/vit entre la Gironde Paris et Berlin à différentes époques dans son roman « Dagmar et Bluty, une femme à part ». Le zigue il ne jure que par Bluty, il l’a dans la peau la môme écarlate et même que lorsque son bouquin sera enfin publié (il peut rêver, qui voudra de sa prose interlope et salope ?), il souhaite écrire plusieurs suites….
Après, on est allé voir à quoi elle ressemblait cette Erna Omarsdottir au nom impossible à prononcer et à écrire avec des trait au-dessus du H2O.et puis enfin l’autre cinglée qui dansait juste avec la peau sur les os alors que ça gelait dedans et dehors à pierre fendre.
C’est sûr et certain, on reviendra à la Base Sous-marine, j’en ai encore les chocottes qui tremblent l’échine telle une cocotte déphasée.
C’était trop bien et sympathique tout plein.
Deux photos d’illustration sont extraites d’un collage du Bartos intitulé : Bluty
C’est sûr et certain, on reviendra à la Base Sous-marine, j’en ai encore les chocottes qui tremblent l’échine telle une cocotte déphasée.
C’était trop bien et sympathique tout plein.
Deux photos d’illustration sont extraites d’un collage du Bartos intitulé : Bluty
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