




Cette petite femme par la taille comparée à ses comparses islandais, longues tiges à toucher le plafond, tient le crachoir et sa voix peut avec dextérité atteindre les sphères des aigus extrêmes. Elle me rappelle certaines tonalités d’une autre délicieuse Pasacline Herveet des « Elles ». Même morphologie, même phraséologie délirante et inventive sertie sur scène par un en avant la zizique. D’autant qu’Erna déclame avec la parole : « J’ai découvert qu’utiliser ma voix m’emmenait plus près de l’âme et donnait une nouvelle impulsion à ma danse. J’appelle cela danser avec ma voix et j’adore expérimenter ce qui s’accorde ou s’oppose entre ces deux pratiques ».
Danser en chantant, elle ne manque pas de souffle la belle !
C’est comme chanter et jouer de la batterie, mission impossible. Robert Wyatt s’y essaya avec succès. On connaît la suite… Roulez fauteuil, jeunesse !
Vêtue de son juste au corps à corps rose elle n’hésite pas à se déformer la plastique avec des pommes élastiques. D’ailleurs, c’est cette couleur automnale qui rythmera la prestation de sa troupe de danseuses danseurs et musiciens. Ah ! la polyvalence des genres, encore une engeance inimaginable…
Les grandes traversées portent leur blase avec extase d’une rive à l’autre. Erna pratique toutes les techniques scéniques avec la complicité de ses comparses aguerris. On a droit au banquet, à la cuillère suspendue, au jeu des rideaux et jeux des ombres, au rock swing qui temporise et exorcise les scènes plurielles et dimensions du spectacle total. C’est balaise de chez balaise malgré le jeune âge des interprètes.
Chapeau l’artiste. Continue Erna de nous surprendre et nous suspendre aux circonvolutions du mouvement de ta voix chevillée à ton corps élastique.
Merci encore mille fois pour ton invitation à voyager en ton agréable compagnie.
Danser en chantant, elle ne manque pas de souffle la belle !
C’est comme chanter et jouer de la batterie, mission impossible. Robert Wyatt s’y essaya avec succès. On connaît la suite… Roulez fauteuil, jeunesse !
Vêtue de son juste au corps à corps rose elle n’hésite pas à se déformer la plastique avec des pommes élastiques. D’ailleurs, c’est cette couleur automnale qui rythmera la prestation de sa troupe de danseuses danseurs et musiciens. Ah ! la polyvalence des genres, encore une engeance inimaginable…
Les grandes traversées portent leur blase avec extase d’une rive à l’autre. Erna pratique toutes les techniques scéniques avec la complicité de ses comparses aguerris. On a droit au banquet, à la cuillère suspendue, au jeu des rideaux et jeux des ombres, au rock swing qui temporise et exorcise les scènes plurielles et dimensions du spectacle total. C’est balaise de chez balaise malgré le jeune âge des interprètes.
Chapeau l’artiste. Continue Erna de nous surprendre et nous suspendre aux circonvolutions du mouvement de ta voix chevillée à ton corps élastique.
Merci encore mille fois pour ton invitation à voyager en ton agréable compagnie.
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