


Le nu à la scène et au naturel dansé chanté interprété et autres toutims intimes donnés à partager en public, le Bartos s’intéresse au sujet avec son regard naturiste, mais heureusement pas seulement et bas les œillères carnassières.
Il y a quelques décennies, papi Franckos usait déjà ses fonds de froc frauduleux d’ado boutonneux parmi les fauteuils du Théâtre de la Ville à Paname pour acclamer la menue petite femme Carolyn Carlson.
A la fac, lors d’une UV de vidéo il avait écrit un scénario mettant en scène cette même Carolyn se mouvant nue sous les pavés la plage de Marstrand en Suède sur les accords musicaux de Carla Bley, une autre délicieuse artiste. Quel panard nanar !
Toujours à la fac, l’écrivain charpentier Daniel Zimmermann narrait l’épopée selon laquelle sa dulcinée Claude Pujade-Renaud* testait les nerfs affûtés de Daniel pourtant 3ème dan de karaté, lorsque durant presque une plombe l’inénarrable Carolyn traversait la scène en rampant, cahin-caha ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Le Bartos me parle souvent de son ami danseur professionnel Olivier Bodin* (ex compagnie du même nom basée à Angers) et de sa tournée au solo nu bleu « Horizon » dans les centres naturistes. Aquarium mer plages en vidéo et Olivier plongeait ses évolutions corporelles entre les paysages marins. Le Franckos avait interviewé l’aminche créatif de poils aux tifs. Après la prestation d’Olivier, beaucoup de néophytes de la chose contemporaine dansée avaient applaudi à deux mains la découverte de cet univers créatif ignoré, puisque parent pauvre des médias réduit à une soi-disant « coré » d’un vu à la télé, support photogénique lesté au derche d’une pouffe ou d’un pouffion tenant le crachoir et l’encensoir pour la promo de sa chanson à la con.
Entre temps, le Bartos avait achevé l’écriture du manuscrit de son roman « Danse avec Léa », l’histoire d’une danseuse sans concession refuse de sucer les subventions, quitte à vivre dans l’illégalité. Macaque bonobo, elle vole des bagnoles style Assomme-Martine, avec sa copine puis les refourgue à des caves jusqu’à ce que l’affaire tourne à son désavantage et qu’elle se cavale alors que gronde l’orage. Elle a le projet de s’autoproduire un solo nu avec aux manettes musicales Robert Wyatt en personne.
Faudrait jamais restreindre le chant du regard et le confondre avec la voix de la peau qui se bouge sans oripeau. Avec Mette Ingvartsen, on laisse les chichis au vestiaire et on place le corps à la lumière : « C’était ça ou changer seize fois de tenue ! La nudité est juste un costume de plus qui me permet de travailler sur les expressions du corps, des mouvements que tout le monde reconnaît… partiellement. Plutôt que de leur donner une signification émotionnelle, je les décompose pour les recontextualiser ».
Cette jeune femme danse tout spot au carbu, peut-être aussi était-ce sa façon à elle de vaincre la froidure de la salle et ses pelé(e) spectatrices / spectateurs recouvert(e)s d’une pelisse en forme de couverture.
Les photos ne mentent pas, surtout celle du flou artistique instantané du Franckos. Il m’a répondu spontané que c’était dû à son allergie aux deux manteaux en poils de moumoute animal assis devant lui. Moi je lui ficherai sur sa tronche de cake qu’il est miro le zigue !
Comme un échauffement sur place Mette debout ventile ses fessiers et se lance dans l’arène. Elle enchaîne et donne du fond de sa gorge des sons gutturaux. On peut compter avec elle si toutes ses côtes sont en place à marée basse. Deep Purple électrisé donne le change à Cornelius et Leoncavallo. On remonte dans le temps le sablier de l’histoire musicale et Mette au diapason scande sa rythmique gestuelle accordée à sa sensation du son.
A aucun moment je n’ai perçu ce qu’elle appelle la manipulation de nos émotions dans ce qu’elle peut représenter de spectaculaire (in son texte de présentation) : « Je pars toujours de quelque chose qui fait partie de notre héritage culturel. Par exemple, les représentations sexuelles omniprésentes dans notre quotidien. Pas moyen de s’en débarrasser, alors je vais chercher à regarder cette imagerie d’un autre œil, et voir de quelle façon, elle peut produire de l’érotisme ».
Il faudra Mette, qu’on se mette* d’accord sur ta définition intrinsèque de l’érotisme, parce qu’au cour de ta prestation, je n’y ai vu qu’un corps nu en mouvement exalté pris au jeu du tempo et répondant à tous ses accords dissonants. Rien à voir avec le pouvoir de suggestion d’une danseuse sur scène mise à nu par une spectatrice, Missdinguette la Singette, qui se frotterait les mirettes au papier de verre pour ne pas toucher du regard les seins de la créatrice et déshonorer sa poitrine glabre. Fin du palabre….
N’empêche, j’ai été agréablement surprise et j’en redemande. Ca m’a changé du rat molo et des souris dansent quand le chat n’est pas là. Cha alors ! Ben oui.
* A lire l’excellent article : « Claude Pujade-Renaud, le mouvement perpétuel » par Anne-Marie Koenig pour le magazine littéraire, numéro 467 de septembre 2007 aux pages 18 / 19.
Claude suivit les cours de Martha Graham en Californie et lui consacra deux superbes livres : « Danse océane » ed Actes Sud et « Martha ou le mensonge du mouvement » ed Manya. La danse moderne selon Claude est : « tout à la fois rigueur et une respiration fluide du mouvement, la peur et le plaisir de monter sur scène ».
Elle enseigna aussi avec son compagnon Daniel Zimmermann à la fac de Paris VIII Vincennes à St-Denis et c’est à cette occasion que le Bartos eut l’immense plaisir de la rencontrer lors d’un UV consacré au corps à l’école.
* Voir le lien sur mon blog
* Désolée et sauf tout mon respect à l’artiste, c’était plus fort que moi, je n’ai pas pu m’en empêcher !
Il y a quelques décennies, papi Franckos usait déjà ses fonds de froc frauduleux d’ado boutonneux parmi les fauteuils du Théâtre de la Ville à Paname pour acclamer la menue petite femme Carolyn Carlson.
A la fac, lors d’une UV de vidéo il avait écrit un scénario mettant en scène cette même Carolyn se mouvant nue sous les pavés la plage de Marstrand en Suède sur les accords musicaux de Carla Bley, une autre délicieuse artiste. Quel panard nanar !
Toujours à la fac, l’écrivain charpentier Daniel Zimmermann narrait l’épopée selon laquelle sa dulcinée Claude Pujade-Renaud* testait les nerfs affûtés de Daniel pourtant 3ème dan de karaté, lorsque durant presque une plombe l’inénarrable Carolyn traversait la scène en rampant, cahin-caha ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Le Bartos me parle souvent de son ami danseur professionnel Olivier Bodin* (ex compagnie du même nom basée à Angers) et de sa tournée au solo nu bleu « Horizon » dans les centres naturistes. Aquarium mer plages en vidéo et Olivier plongeait ses évolutions corporelles entre les paysages marins. Le Franckos avait interviewé l’aminche créatif de poils aux tifs. Après la prestation d’Olivier, beaucoup de néophytes de la chose contemporaine dansée avaient applaudi à deux mains la découverte de cet univers créatif ignoré, puisque parent pauvre des médias réduit à une soi-disant « coré » d’un vu à la télé, support photogénique lesté au derche d’une pouffe ou d’un pouffion tenant le crachoir et l’encensoir pour la promo de sa chanson à la con.
Entre temps, le Bartos avait achevé l’écriture du manuscrit de son roman « Danse avec Léa », l’histoire d’une danseuse sans concession refuse de sucer les subventions, quitte à vivre dans l’illégalité. Macaque bonobo, elle vole des bagnoles style Assomme-Martine, avec sa copine puis les refourgue à des caves jusqu’à ce que l’affaire tourne à son désavantage et qu’elle se cavale alors que gronde l’orage. Elle a le projet de s’autoproduire un solo nu avec aux manettes musicales Robert Wyatt en personne.
Faudrait jamais restreindre le chant du regard et le confondre avec la voix de la peau qui se bouge sans oripeau. Avec Mette Ingvartsen, on laisse les chichis au vestiaire et on place le corps à la lumière : « C’était ça ou changer seize fois de tenue ! La nudité est juste un costume de plus qui me permet de travailler sur les expressions du corps, des mouvements que tout le monde reconnaît… partiellement. Plutôt que de leur donner une signification émotionnelle, je les décompose pour les recontextualiser ».
Cette jeune femme danse tout spot au carbu, peut-être aussi était-ce sa façon à elle de vaincre la froidure de la salle et ses pelé(e) spectatrices / spectateurs recouvert(e)s d’une pelisse en forme de couverture.
Les photos ne mentent pas, surtout celle du flou artistique instantané du Franckos. Il m’a répondu spontané que c’était dû à son allergie aux deux manteaux en poils de moumoute animal assis devant lui. Moi je lui ficherai sur sa tronche de cake qu’il est miro le zigue !
Comme un échauffement sur place Mette debout ventile ses fessiers et se lance dans l’arène. Elle enchaîne et donne du fond de sa gorge des sons gutturaux. On peut compter avec elle si toutes ses côtes sont en place à marée basse. Deep Purple électrisé donne le change à Cornelius et Leoncavallo. On remonte dans le temps le sablier de l’histoire musicale et Mette au diapason scande sa rythmique gestuelle accordée à sa sensation du son.
A aucun moment je n’ai perçu ce qu’elle appelle la manipulation de nos émotions dans ce qu’elle peut représenter de spectaculaire (in son texte de présentation) : « Je pars toujours de quelque chose qui fait partie de notre héritage culturel. Par exemple, les représentations sexuelles omniprésentes dans notre quotidien. Pas moyen de s’en débarrasser, alors je vais chercher à regarder cette imagerie d’un autre œil, et voir de quelle façon, elle peut produire de l’érotisme ».
Il faudra Mette, qu’on se mette* d’accord sur ta définition intrinsèque de l’érotisme, parce qu’au cour de ta prestation, je n’y ai vu qu’un corps nu en mouvement exalté pris au jeu du tempo et répondant à tous ses accords dissonants. Rien à voir avec le pouvoir de suggestion d’une danseuse sur scène mise à nu par une spectatrice, Missdinguette la Singette, qui se frotterait les mirettes au papier de verre pour ne pas toucher du regard les seins de la créatrice et déshonorer sa poitrine glabre. Fin du palabre….
N’empêche, j’ai été agréablement surprise et j’en redemande. Ca m’a changé du rat molo et des souris dansent quand le chat n’est pas là. Cha alors ! Ben oui.
* A lire l’excellent article : « Claude Pujade-Renaud, le mouvement perpétuel » par Anne-Marie Koenig pour le magazine littéraire, numéro 467 de septembre 2007 aux pages 18 / 19.
Claude suivit les cours de Martha Graham en Californie et lui consacra deux superbes livres : « Danse océane » ed Actes Sud et « Martha ou le mensonge du mouvement » ed Manya. La danse moderne selon Claude est : « tout à la fois rigueur et une respiration fluide du mouvement, la peur et le plaisir de monter sur scène ».
Elle enseigna aussi avec son compagnon Daniel Zimmermann à la fac de Paris VIII Vincennes à St-Denis et c’est à cette occasion que le Bartos eut l’immense plaisir de la rencontrer lors d’un UV consacré au corps à l’école.
* Voir le lien sur mon blog
* Désolée et sauf tout mon respect à l’artiste, c’était plus fort que moi, je n’ai pas pu m’en empêcher !
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