samedi, septembre 16, 2006

Conf et rance d'Arnaud Baubérot au Vent tousse, la haut sur la montagne, un 26 juillet de l'an 2006 après Jésuette, l'ancètre fluette de Missdinguette


Un peu lourd le titre à juste titre. Le Franckos m’avait entraînée dans l’un de ses traquenards pas vraiment bonnards, à ne pas à mettre de la couleur sur la palette, avec une Singette désopilante et poilante comme à son habitude. Vous hochez du chef, un deux trois, tournicoti et torticolis, c’est pas des cannellonis qui se chient au pied du nid.
Bon, mais passons aux choses sérieuses donc odieuses dans ma bouche chaste de chieuse et chassez au galop cette envie de me foutre sur la gueule faute d’autre chose, le petit chose rabougri qui vous tient lieu de pieu au lit. Les femelles n’ont qu’a bien se tenir, elles en déteignent une teigne, mes frangines de l’emphrasée simagrée.
Donc, résumé succinct à mes seins ébahis, de la situation en ce jour du 26 juillet. Avec son potos le Yves Martineàsonaise et sans alaise, le Franckos avait racolé un conteur d’histoires il était des fois très anciennes et, l’Arnaud Baubérot s’était commis d’office le lardon de la farce sur écran géant devant un parterre de culs nus, la quarantaine dépassée et médusée.
Et l’autre qui jactait les pions niés de la nature des isthmes. Et l’eau courante courrait dans les gosiers des anciens. Et l’Arnaud qui se sustentait de se savoir si beau à la carafe de Sainte Epitaphe garnie des trompes d’Eustache via Paname. Et, dans un flash je me revis petiote, échalote de ma savane africaine en train de cerner les cimes d’un baobab, en affichant la mine d’un crabe circoncis. Effet de jambes garanti !
Le Franckos m’avait postée entourée de feuillets vantant son roman de merde et la quatrième de couverture en ouverture. Je m’en torchais un iris aux épices. Tandis que tous les regards obliquaient vers le sermonneur, je tirais la langue avec tout ce qui dépassait de ma modeste personne et je servais la messe avec mes fesses.
Pas croyable, ils ne voyaient que le jeunot ! Je n’existais pas. C’était comme si ma bouille en parchemin avait la chtouille. Comme si ma mouille reluquait les pouilles et se lustrait l’épouvantail.
C’est pas fini. L’Arnaud Boborot, c’était le relance. De partout des voix s’élevaient pour tancer l’oriflamme et la gamme des questions pour un champignon venimeux à qui mieux mieux, tu peux.
-N’est-il pas vrai que Jean de la Fontaine, le deusio du nom, mangeait des légumes avariés avant de chier une purée et quelles similitudes avec la naturiste attitude voyez-vous avec le bain de siège à deux têtes chercheuses ?
J’exagère à peine. Faut dire que le type y parlait pour tous. Il savait se faire comprendre. La preuve, ils en redemandaient, sauf qu’il oubliait que j’étais là. Il aurait pu quand même, c’est un minimum, m’adouber reine de la soirée, étant donné que depuis la première génération des simiesques fresques, on n'est des culs nus, nous, et on ne disserte pas de la perte des poils en fonction de son régime alimentaire et, que même les anars et autres chiards de la radicalité de la société, nous les Singes des temps modernes, on ensemençait de nos charmes les carmes dénudés avant que tout le monde ne pointe son maillot et crie au bain.
C’était à l’aire de la psalmodie des gaufrettes opus suffragettes et Roland Blatte n’avait pas encore inventé la serviette ramasse-miettes du langage à la plage.

Ah le vent tousse naturiste, on n’y me reprendra plus avec leurs histoires de calamars fris ! Moi, je suis jeune, j’ai envie de jouer à la princesse Singette qui serait le sujet d’une prochaine conférence. Imaginez un truc ouf… Qui sait si dans dix ans, quand je me serais enfin hissée tout en haut de l’affiche des bouquins du Bartos, une étudiante boutonnante le dégradé à sa peau lustrée pointant son derche un jour et tendant la perche au Franckos lui avouerai :
- J’écris une thèse concernant l’influence de la Singette dans votre œuvre romanesque. Puis-je la rencontrer et voir de quoi il retourne de son point de vue à elle et sans intermédiaire ?
Ce serait le comble de l’attitude suicidaire, la nana rien qu’en apercevant ma splendeur, genou à terre, elle m’évoquerait l’histoire du vers de terre jazzant quatrain dix pieds sous la mer.

Avis aux matrices et aux amas tueurs, je ne suis là pour personne. Quant on sonne à ma porte, je dis merde. La chiasse c’est fait pour les chasses. Merde !

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