jeudi, août 31, 2006

Derrière les volets bleus "c'est un jardin extraordinaire" : les Saulaies chez Olivier et Bruno du pays d'Angers


Chapeaux ronds, ronds ronds d’oignons….. petits pas en ronds. Et duconne, il me dit souvent le Bartos, tu confonds les bretons et leurs voisins. Et ducon, je lui réponds du tact au tac, qui c’est’y les envahisseurs quand tu te prends à lever le camp sur ta vroum vroum et que tu chausses ton heaume avec des gants, des pantalons et des bottes ? Arrête de gigoter, tu déséquilibres la machine, il me rétorque. Et c’est parti mon quiqui. Après Nantes, à qui le tour mes z'amours ? Angers, vous connaissez ?
Il est ouf, un coup de vent et une tête vide et pas d’esquive possible. 350 bornes plus tard et toujours pas un phare à l’horizon. Dring dring, (c’est la cloche du jardin), et Olivier qui paraît derrière la porte chevaline, vous savez ces lourdes à deux battants, sauf que lui il hennit pas, c’est tout le contraire. Il sourit de toutes ses dents à ses visiteurs qui ont loué pour deux jours la chambre de ses hôtes naturistes. Il sort. Il se vête d’un paréo pour parer au bas, le zieutage du voisinage lointain et il ouvre l’entrée du paradis qui mène au premier étage par un escalier. Oh miracle ! Que c’est beau ! Une chambre avec un vrai lit, ouiiiiiiii ! , une douche avec un vrai bac, ouuiiiiiiiiiiii ! , un chiotte vrai de vrai, prouuuuuuuuuuuuuuut ! , et même un petit salon avec canapé petit réfrigérateur et même la télé. « Je l’ai retournée, de l’autre côté c’est passionnant ». Je crois que c’est un certain monsieur Boris Vian qui le chante dans le texte à un ou deux mots près. Sauf que moi, pour une fois, je n’étais pas assez balaise de la glaise pour m’offrir une fournaise. Vous suivez toujours ? En tout cas, j’étais vachte heureuse. Et puis aussi, c’était décoré avec attention. On sentait la chaleur humaine chez les personnes qui habitaient là. Olivier était un artiste complet et il l’est toujours. Pourquoi je parle au passé. Je suis fanée ou quoi. Non, juste Missdinguette ! Ah oui, j ‘oubliais. Faut vous dire, que vingt ans de danses au mouvement d’une compagnie, ça modèle un corps et un esprit d’esthète, idem pour Bruno son chéri d’amour. Y’a pas à dire, le Bartos, il sait les choisir ses amis. Olivier Artiste polyvalent, je dirai même plus. Faut le voir au fourneau, le beau. Faut le voir élever les fruits et légumes au petit soin de son jardin. Faut le voir s’enthousiasmer à la vue de ses visiteurs. Bruno n’est pas en reste, l’humour à fleur de peau et la tomo aux poignets. Il roule BM, et le Bartos a un grand faible pour les japonaises. C’est de la braise, ces deux grands mômes quant ils causent moto. Et moi je disparais des fluctuations. Je divague. Je fais des vagues. Je promène mes fesses et je digresse sur tout ce qui bouge.
Pour celles et ceux qui aiment à se vivre nu dans un lieu préservé et calme, loin des bruits de la ville, je leur conseille « les Saulaies » et son accueil fraternel et convivial. Nom d’une Singette ! En plus, ils ont une chatte sauvage. Quand je reviendrai, elle sera mon cheval et je serai son Zorro.

http://les-saulaies.monsite.orange.fr

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