La Singette, vous me reconnaissez ? J’ai plus besoin de vous faire un dessin. Ouf ouf, la touffe ! Vous pigez rapidos pour des humainos. Cui’la j’viens de l’inventer, ça me plaisait beaucos. C’est pas comme l’autre crétin de Franckos dit Bartos, le raconteur en largesse de mes épopées. Lui, faut toujours qu’il ramène sa bastos et qu’il m’asticote avec ses notes en bas de page, comme pour vous en boucher un coin. J’ose espérer que vous n’êtes pas dupe.
Je m’adresse à celles et ceux qui auraient raté le dernier métro de son bouquin[1]. Les autres peuvent aller pisser ou se manger une banane à ma santé. je rappelle que j’étais tombée entre les mains de Ponette, une madame toute rafistolée fissa et, que suite à une urgence avec son amoureux, le dénommé Marc, ils devaient prendre leur marque (elle est bien bonne, j’adore). L’humour Singette, n’est pas encore entré dans les annales de vos vieilles biques, les hommes en vert, ridiculos qui se branlent avec la langue au lieu d’utiliser leur petite chose. Je digresse, je digresse mes fesses. Faut vous raccrocher à mes arpions. A vos marques, près pétez…On s’était retrouvé voguant sur des flots plus très bleu de la Polynésie française, sauf que la dame qui se prenait pour ma mégère, sans dec j’exagère à peine, elle était imprégnée d’une maladie. La vie en plein air sur le pont avec du soleil avait du bon, mais c’était pas suffisant. Elle avalait Titine, des tartines de médocs et comme si ça ne lui suffisait pas elle avait le mal de mer. Moi, je rêvais de mes frangins les singes du bout du monde, qui me prendraient à la queue leu leu, histoire de rattraper le temps que j’avais perdu à être et avoir avec ce couple mal assorti. Branquignoles et verres de gnole, ces personnages à la con ! Qu’est–ce qu’il avait cet auteur noeud nœud, à toujours vouloir que je me farcisse ses saucisses vermifuges ? Fallait qu’il en veuille du grabuge. Y pouvait pas me trouver des gens sympas, des vous à moi calmos, normaux quoi, au lieu de ses dérangés du formol. Je m’étais déjà frappée la présence d’une jeune vampire pas commode[2] et d’une emmerdeuse stylos danseuse[3] chieuse qui avait fini la lune dans le caniveau. Je passe, je dirai même plus je trépasse cet autre où on me distorde les membres de concert [4] avec une petite pisseuse pleureuse. Si l’autre asticot continuait sur sa lancée, j’allais prendre la pente de la tangente. Des pissenlits me pousseraient entre les chicots. La belle affaire. J’étais le personnage sacré de l’œuvre de Franck dit Bart. Il avait pas intérêt à ce qu’il oublie mon statut, s’il ne voulait pas que je me trouve un autre créateur sérieux et respectueux de ma précieuse personne.
Vous l’aurez compris. J’étais pas jouasse, mais pas jouasse du tout. Fallait pas qu’il me jacasse des : t’en fais pas ma femelle singe préférée, je vais te concocter de nouvelles aventures avec des histoires d’eau, de rosée. Moi qui ne suis pas devin, je pensais que c’était du vin !. Moi, j’en entendais presque rien à ses mots, j’étais méfios, méfios, pas du genre mafiosos borsalinos, mais pas loin s’en fosse. Quant il m’a jacté flotte, j’ai senti dans mon pelage un poux qui guinchait le fox-trot. Histoire d’O, pas bonnos, pas bonnos pour mézig. J’avais déjà donné mes avances et un cargo à ce que je sache, ça roulait pas sur terre c’t’engin. Qu’il aille ronger son os avec d’autres cinglos. Moi, j’étais rincée. Je voulais juste un repos bien mérité. J’étais naze. C’était pourtant pas sorcier. C’était aussi composter sans son esprit tordu. Singette : putain, c’était pas une vie de se pager entre ses pages! Si j’avais su, je l’aurai jamais connu cet hurluberlu. J’étais en âge de me chauffer la peau au chaud… Et au lieu de ça, il s’est rencardé une machineuse de rosée, une gambergeuse assoiffée. J’vous dis que ça. Y’en a, je suppose, qui ont l’eau à la bouche et qui louchent à plus de confidences. Molos, mes potos, faut pas la brusquer la Singette sinon elle chie des cacahuètes. Caca boudin les pas belles et caca boudin les pas beaux…
[1] Sarah Soledad, le crabe des apparats
[2] roman : Dagmar et Bluty, une femme à part
[3] roman : Danse avec Léa
[4] roman : Carl et les vies parallèles (ed Michel Champendal)
jeudi, juin 01, 2006
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