1er salon du naturisme et autres isthmes !

Ca y est, j’en reviens à peine d’avoir supporté le Bartos, enfermée durant deux jours dans une espèce de cloche à fromage. Bonjour les effluves et relents, on se serait cru à l’orée du gosier d’une chanson d’Odeurs, avec l’humour en moins.
Le Bartos vendait sa soupe en lot de pages avec ses histoires à la con, flanquée de Manon, sa co-locataire belge, auteure avec lui d’un futur feuilleton à quatre mains !
Zarbi les amis, le bruit et la chaleur quand les rayons du Phébus venaient s’inviter au festin nu, par les verrières du toit !

Y’avait à boire et à manger et pas grand-chose à digérer, si ce n’étaient quelques débats de fond de l’air est frais chez les naturistes habitués à porter leur tenue de simulacre : la peau et les os !
Existe-t-il des associations ou clubs naturistes chez les animaux ? Macaque bonobo !

N’empêche et cerise sur le gâteau bio, j’ai rencontré un artiste jeunot bon de chez les bons, au caractère de la caricature en cratère à rendre chèvre toutes les personnes qui se prennent un peu trop le pédant au sérieux. Bonjour les yeux ! Il s’appelle Julien Wolga (voir son blog dans mes liens / http://julien-wolga.blogspot.com/). Un type bath de chez bath ! Bientôt, à paraître une interview du sieur sur le Mague, selon mézigue la Singette.
Top de chez les crados, la copine de Julien. Jenni sans bouillir peignait sur les corps ! C’est dégueu ! Qu’est-ce qu’elle a du leur passer comme savon la maman des modèles au retour au foyer, avec toutes ces couleurs pisse and love !

Il y avait aussi cette association l’APNEL qui ne manque pas d’air à l’appel et qui se bat contre le fait de ne pas pouvoir vaquer nu lors de ses déplacements sans encourir les foudres des souliers à clous ! Idem, et une interview en prévision de Jacques, son vice président ! Un bémol tout de même, dommage que cette association innovatrice et militante se soit caillée les miches et dut essuyer les averses à découvert, alors que sous la cloche il y avait pourtant place pour tout le monde.

Annick Terwagne (encore une belge, ils sont partout ces envahisseurs à la fin une fois !), modèle et artiste plastique nous a prouvé que son corps c’est pas du toc en plastoque et qu’elle sait s’exprimer sur papier ou en relief.

Heureuse de retrouver Jean-François, et l’aminche Fabrice, président de Nauténa. Heureuse aussi de rencontrer Cendrinox venue tout spécialement de sa Gironde mais également Papillondomi, un couple fort sympathique au jardin bio dans la tête et dans les propos, Frédéric avec lequel on a causé du dernier coffret Odeurs de ce cher Ramon Pipin. Hou hou, mon courroux à toutes celles et ceux qui ont commis le crime de lège majesté d’avoir acheté un bouquin au Bartos, les dingos !

Sinon, les repas végétariens au resto durant les poses, mon cul sur la commode !
L’arnaque à gogo et l’exploitation des personnels compétents, avec tout particulièrement une charmante jeune femme d’origine asiatique au service commandé de la clientèle affamée. Deux ou trois serveuses ou serveurs de plus, à l’occasion du salon n’auraient pas été de trop, loin s’en faut !

Un grand merci aussi à Jos, le compagnon de Manon, un type à l’humour pas tenté, avec lequel le Bartos est retourné au sources de la folie douce de ses origines : la Belgique côté Ardennes.
Un bravo fraternel pour Michel Loetscher, exposant écrivain lui aussi et fervent connaisseur de l’histoire allemande.

Brefle de brefle, ce salon aura été l’occasion au Bartos de rencontrer des personnes créatrices et fraternelles. Ca existe encore et c’est si rare. Il est de bon thon et c’est bon de le préciser, pied de nez à l’individualisme primaire du quaternaire chez nos congénères à la con !

Un grand merci à Manon pour sa présence chaleureuse et son cadeau : les bananes miam miam.

Mille excuses à celles et ceux que j’aurai omis de citer.
Merci à l’accueil d’Heliomonde et à Jean-Luc, pour l’organisation du tromblon.

A un prochain salon du naturisme qui aura peut-être lieu quelque part dans le sud du pays franchouille…. un jour ou l'autre... !