samedi, février 02, 2008
Les œufs mimosa, je t’en fiche une raclée à cette omelette de Bartos
L’autre jour en sortant de sa cabane située dans la forêt, le Bartos m’interpelle la crécelle :
- Tu vois ces arbres déjà fleuris, ce sont des mimosas. Les mêmes dont on se sert en cuisine pour confectionner des œufs. Toi qui descend du singe et qui sait grimper aux branches, vas donc m’en chercher quelques grappes, histoire d’éponger le déficit du réfrigérateur qui se calanche le ventre vide.
J’avais un rencard crapuleux avec Cucureuil pour œil, mon pote l’écureuil à la queue panachée….. Alors les intentions du Bartos de se sustenter, j’avais mieux à faire, vous pensez bien ! Mais comme je savais qu’il n’allait pas me lâcher mes œufs verts, avant que je ne lui ramène son butin, je me suis magnée le train train quotidien, sous l’œil impavide mais pas désintéressé de Cucureuil toujours avide à la besogne.
Je grimpe, je caracole, je carambole, je m’affole. J’ai les naseaux embués de toutes ces générosités au naturel que je plane à l’unisson des senteurs qui me titillent mon petit intérieur. Et de tout la haut, je mate le Bartos qui se bidonne les côtes.
- Missdinguette la coquette, ne bouge pas que j’immortalise cet évènement qui a plusieurs semaines d’avance sur le calendard du réchauffé en cette journée de fin janvier 2008 !
Furax je m’apprête à lui pisser à la raie de l’autobus qui lui est passé dessus sur le rhésus, histoire de relever cet affront, quand mon zigue se tire ailleurs à grandes envolées sur son biclou à la con. Il ne perd rien pour attendre cette ordure d’humanos, cet exploiteur de la gent animal.
Je sourde ma vengeance et pas de quartier. Vive le mouvement de libération des animaux.
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