samedi, avril 21, 2007

Election pestilentielle : si on était des humanos fétides, on se cognerait dessus pour des raison artificielles !!!!!


Mais, mai joli mois de mai, je vous rassure tout de go, nous ne sommes seulement que de modestes singes sauvages et il ne nous viendrait jamais à l’idée de se fiche sur la gueule au nom d’une emboucheuse de cerveau lent ou d’un pet sans rire qui veut se bouffer du pouvoir à l’overdose sur notre dos et nous chier sa dragée haute.

Ah le bétail électoral, comme le désignait Libertad ou « Le culte de la charogne » ! (1906)

Cent ans après, les médias nous boursouflent le souffle et appuient l’enclume là où ça devrait faire mal. La honte du glissement progressif dans l’abîme, après le voile anonyme dedans l’isoloir de nos illusoires déconvenues à pactiser avec le monsieur ou la madame, qui soit disant, serait apte à nous représenter. A voter les votards sur le tard et aboulez l’adoubement aux nouveaux rois, ces chefs / haillons en costume trois pièce, cuisines et dépendances. Dans les palais du pouvoir, on se la joue bombance cotée en bourse et j’attise l’offense de mon autosuffisance, mes bons serfs.

Mandater qui que soit concernant ma destinée, moi jamais ! Plutôt crever !

Je suis une Singette qui se respecte et qui jette de mes fesses mon irrévérence à vos dogmes de savoir vivre en société, à l’aune d’un petit bout de papier à lisser dans l’urne. Mes burnes en gaufrettes abjectes, si je dissèque les gueules en parchemin avec le sourire forcé du racolage avant le grand carnage.

« Ils ont voté et puis après » (Léo Ferré).

« Aussi devons-nous être partout à montrer le danger, à dévoiler le bonimenteur. Ramenons sur le terrain de la réalité le bétail électoral qui s’égare dans les sables mouvants du rêve. (…) Nous ne voulons pas voter, mais ceux qui votent choisissent un maître, lequel sera, que nous le voulions ou non, notre maître. Aussi devons-nous empêcher quiconque d’accomplir le geste essentiellement autoritaire du vote »
Libertad in l’Anarchie, n° 54, 19 avril 1906

Je préfère encore un Zo d’Axa de l’en-dehors qui présentait aux élections un âne, ou encore un Coluche ou un citoyen Patate. Tous ces personnages remportent mon suffrage et non mon gage d’obéissance à leur sacré loi du sérieux qui tue la liberté de rire de tout et d’agir, contre la gangrène constipatoire, comme unique échappatoire à leur système bien huilé, par une trop forte objectivité bien calculée.

Je vous laisse au choix de votre crime de laisse-majesté et m’en retourne avec mon frangin sonder les délires de la folie douce et des écrits du Bartos.

Freak mon amour toujours !

2 commentaires:

el bouro catala a dit…

oui, oui, mon Bartos chéri ! tu as foutrement raison...mais avec ou sans passage dans l'isoloir, tu restes bien prisonnier du système et ta destinée reste prisonnière des crapules qui nous gouvernent...même sans ton accord.
Bon, le Canigou permet de rêver de liberté à pas cher !

la Singette a dit…

Tout d’abord, mon potos, tu causes à Missidnguette la Singette et non pas au Bartos et d’une.
Et de deux, je salue l’un de mes rares lecteurs qui s’échine à prendre le clavier pour répondre à mes diatribes de scribe !
Certes, certes je me constipe du système, je compatis, prout prout de mammouth mais je ne participe pas à cette mascarade pestilentielle.
Il existe d’autres solutions fraternelles à ce dit système : entre autre le libre fédéralisme qui se base sur l’égalité économique et sociale entre toutes et tous. Autrement dit, toutes un chacun est actrice et acteur de la gestion de ce qui la ou le concerne au quotidien dans ses actes.
On mandate des compagnes ou des compagnons, mais en aucun cas nous ne déléguons notre pouvoir, puisque nous lui donnons un mandat impératif de porter à ébullition la volonté de nos idées dont nous avons débattu ensemble, tout en sachant que contrairement aux élus de la république, nos mandatés sont révocables à tout moment et n’entrent pas dans la carrière de politicard forcément véreux puisque avide de pouvoir.
Ca te va mon pote, on pourrait développer et donner des exemples concrets avec la Révolution espagnole entre autre et le fonctionnement des milieux libres à la Belle Epoque. Sur ces derniers, nous y reviendrons avec la conférence de Céline Beaudet au Ventous prévue (sauf changement) le lundi 23 juillet au Ventous.