mardi, avril 08, 2008

Signe de reconnaissance « Effluves et relents » lors du concert Ramon Pipin / Odeurs du 6 mai et soutenons les marionnettes avec la Sigette !







J’ai écrit il y a déjà quelques semaines, ce texte, espérant pouvoir le publier sur le site « Effluves et relents ». Seulement, il y a un renvoi, je n’ai jamais réussi à joindre le web mystère du site. C’est pourquoi, en désespoir de cause, je publie mon texte sur mon blog…. SNIF des naseaux…. !
http://odeurs.homedns.org/




Oyez oyez, les adeptes de sa Majesté la Mouche

Ca y est, Raymond Pinpin a décidé de sortir de sa grotte. Sans doute que sa glotte devait lui titiller la note de prendre son fade avec son public chéri.
Le printemps sera chaud, chaud, chaud ce mardi 6 mai fais ce qu’il te plait, quarante années après la suite de 68. Le père Dumas a pris deux décennies de retard, si mes calculs sont exacts….

Cette émanation de farfelus velus à l’humour torve défraya la croc / nique entre 1979 et 1985. A lire à ce sujet l’excellent papier de présentation de Guy le Mariol, argumenté et culturé comme à son habitude.
Raymond Pinpin pour son ultime concert des Odeurs, (mais méfions-nous, il est capable de seller le sort de cette formation et de redresser le couvert dans environ dix ans, comme il s’y emploie avec géni en compagnie des Au bonheur des darnes chez le poissonnier de son quartier). Mieux vaut être prudent et ne pas manquer le retour tant attendu de ce cher trublion trouble fête. En cette époque du syndrome de Sarko à tous les carrefours du pourtour pays de franchouille abonné au présent, à la franche stouille navrante de la déculturation déculottée, alibi des marchands de sommeil.

D’autant que le zigue y va fort de son marc de kawa. Il ne pouvait pas mieux choisir avec le Théâtre du Rond-Point à la ligne qui perdure l’esprit du feu regretté Roland Topor. Chapeau l’artiste !
Alors ce jour là, comment procéder pour se reconnaître entre partisans des naseaux à gorge déployée ? Nous autres qui nous retrouvons derrière notre écran à pianoter les lettres magiques de notre site favori des « Effluves et relents » pour se ternir toujours au courant des nouvelles de la vie est belle selon les saints sacrements de ce garnement de Raymond la science, d’en avant la zizique matinée de textes décapants l’époque toujours d’une vibrante actualité.
J’avais d’abord pensé de se munir d’une boule puante à tenir entre nos chicots pour arborer le sourire de circonstance. Finalement c’est assez risqué. Je ne suis pas si certaine que le Samu se fendrait la pipe à nous héberger à tombeau ouvert, avec notre mine déconfite décapant du goulot et chantant à tue-tête au choix : « La viande de porc / C’est bon quand c’est mort / Car quand c’est vivant / Ca fait du boucan ! » ou : « J’ai le mauvais goût dans la bouche / L’odeur du fruit de mes entrailles / De mon gosier sortent des mouches / Sitôt que je m’éveille et baille »…
Il y aurait bien la pince à linge en bois fixé au pavillon flagada d’une esgourde pas sourde comme le propose la pochette luxueusement illustré d’un album des Odeurs, seulement la douleur m’indispose l’écoute attentive !
Sauf qui peut, la Singette a réponse à tout. Que diriez-vous de venir une main fourrée dans l’intérieur chaleureux et souffreteux d’une marionnette ? D’ici le mois de mai, vous avez le temps pour trouver votre bonheur. Les radins se contenteront d’une nonnette au doigt et les bricolos pourront s’inspirer des mastodontes à taille humaine qui brêlent le carmel à Canal Prépuce. Les veinards se retrouveront dans la peau de Raymond Pinpin, (faudra assurer un max les calambours en lots de dix qu’il déclame à la minute et sans filet garni), d’autres préfèreront se fondre dans celle de Clarabelle qui a su garder intact avec tact son organe de la chanson pas très nette, sans oublier la présence odoriférante des joyeux compères qui partageront le masque à gaz sur scène, les : Laurent de Gaspéris, Jean-Michel Kajdan, Tapofon, Superbranlo, Jean-Philippe Goude, Rita Brantalou, Sharon Glory, Shitty, La Pliure et le chœur de l’orchestre de chambre de Bonn.

Le Franckos dit Bartos me véhiculera via sa moto crotte immatriculée 77 depuis sa Brie du fromage qui pue. Il devrait poser pied à terre ce mardi 6 mai, environ une heure avant le début des agapes nasales, histoire de s’envoyer un casse dalle et une petite mousse dans le buffet et être d’attaque. D’autant que, notez bien nonobstant, pour parler belge, Raymond et sa bande joueront, danseront, chanteront sans qu’aucun jack ne défrise la fée électricité.
Une prouesse de plus à leur actif.

A bientôt les aminches, portez-vous haut le portrait et attisez-vous les zygomatiques.
La doctoresse Missdinguette vous propose une petite séance d’abdos au quotidien à partir d’aujourd’hui, afin que votre bide ne vous trahisse pas le relâchement de la corde sensible lors de notre rencontre avec Raymond Pinpin qui a de l’humour à revendre.
Toutes et tous à vos marionnettes et que la fête commence, ce mardi 6 mai 2008.

Bises de la Singette

1 commentaire:

Unknown a dit…

Magnifique concert pour les fans et admirateurs dont je suis.
A quand le prochain? Cela serait la meilleure nouvelle de l'année!
JPB