Un monde à part. Polémique Victor autour de la Vie au Soleil et son chien de garde la FFN à propos de l’article : « Atlantique : les naturistes se mobilisent contre le port méthanier »*
« Quand je fais de l’humour
Moi, ça devient polémique », Charlélie Couture in la chanson « Emmerdeur »
Il existe différentes façons partisanes de présenter le traitement d’une information et tirer à soi la couverture du parjure, j’te jure….. dixit le prédateur chef de chez chef très au courant de la chose éditoriale avec le titre et tout le toutim…. Chapeau les rimes!
Quand on parle mobilisation, il faut aligner au minimum ses chiffres et ses preuves. Je cite : « Au point que même des associations naturistes se sont associées au mouvement de protestation, venues du CHM de Montalivet ou d’Euronat, ou des côtes royannaises de l’estuaire ».*
Sur quels sites, sur quels articles de ces associations repose cette soi-disant mobilisation conjointe ? Que naine nie ses sources !!!!!! Bonjour l’info…… Mon général, on prend vraiment les lectrices et les lecteurs de cette revue pour des veaux !
A la manif du 24 novembre à Bordeaux, cherchez les banderoles des associations naturistes…. Le Franckos qui a sillonné de but en cap le défilé des + / - 2000 pèlerins n’a relevé qu’une affiche « plage naturiste » portée à bout de bras par une dame âgée. Peut mieux faire le complément d’objet direct du nombre qui fonde les interstices d’une association d’utilité publique… qui plus est naturiste.
(Voir les articles sur mon blog de la Singette et les photos illustrant cet évènement ainsi que le constat amer du Bartos quant au nombre restreint et inorganisé des naturistes individualistes présents).
Autre point qui cloche, ding ding dong le gong.
Jean-Luc Boulélent, l’auteur de l’article incriminé, se gargarise de l’apport des politiques opposés au projet en les personnes de Dominique Pucerot secrétaire d’état aux transports qui joue du piano debout au gouvernement, (voir mon papier à propos de son interview pour Sud-Ouest) et Didier Quinquin, tous deux députés en Charente Maritime. Autrement dit, dormez citoyens sur vos deux oreilles, les politicards veillent au groin. A roté….
Sur la toile, le Franckos a lu un article du journal gauchiste : Le Monde en ligne le 15 / 11 / 07*, qui donne la parole à des personnes compétentes qui tirent elles aussi leur légitimité de leurs connaissances du dossier et de leur militantisme sur le terrain : « Outre les élus, les populations des deux départements sont très mobilisés. Lors des dernières réunions du débat public entre 2000 et 2500 personnes se sont déplacées. Environ 3500 opposants se sont fédérés dans une association qui s’est attaquée au dossier 4gas. (…) L’association dénonce en effet un dossier tronqué : « On nous présente une installation qui va stocker du gaz et le reliquéfier et on ne regarde pas ce qui se passe en amont, les problèmes liés au transport, et en aval, les problèmes dus à l’implantation d’un nouveau gazoduc », affirme Alain Durand-Lasserve. Les opposants mettent en avant les dangers de l’implantation d’un tel site dans la ville « à 450 m des premières maisons et à 800 m d’une école ». Ils craignent surtout que soit mis à mal « le dernier estuaire naturel d’Europe ». « L’impact naturel a été traité avec désinvolture », estime Alain Durand-Lasserve, ajoutant que « les rejets de chlore ou le pompage et le refroidissement de l’eau risquent d’avoir des effets catastrophiques sur un milieu fragile ».
Alain Durand-Lasserve est directeur de recherche au CNRS, spécialiste des questions de développement urbain et de politique de l’habitat. En conséquence de quoi, il revête toute ma confiance puisque il ne défend aucun intérêt électoraliste putassier, le sieur, pour sûr, alors que les deux autres zigues susnommés….. eux, ah bon….. bé oui !
Quant à la présence des naturistes dans le combat contre qui sait qui et qui sait quoi, nada dans cet article du Monde. Et dans la presse textile ? Etonnant non ? mon cher Desproges !
De plus et depuis peu son installation dans le merveilleux pays du Médoc qui lui a inspiré entre autre son premier roman publié via l’humour et la dérision, le Franckos dixit le « Candide » de ce cher Voltaire a adhéré à une de ces associations, celle franco-allemande concrète fraternelle et cultivée. Cherchez ces dernières années une ligne qui aurait sniffé les pages de la Vie au Soleil concernant l’une de ces associations et gare aux remontées acides…
Vous l’aurez remarqué que suivant l’extrait de l’article du Monde, les propos convergent avec ceux de Jean-Luc Boulélent. Ce dernier donne lui aussi la parole à un farouche opposant en la personne recommandable du président de l’association « Une pointe pour tous ». Afin que l’article rentre dans sa boutique au même titre qu’une pub pour un bijou intime masculin en page 15 (j’hallucine l’albumine !!!!!!!!! circulez, y’a rien à voir avec le naturisme, à quand des papiers pour venter les paréos demain j’enlève le haut et après le bas !!!!!!), on ne lit aucun mot, aucune interview des membres des associations naturistes locales qui devraient avoir droit de citer en urgence dans les colonnes de son canard.
En revanche on apprend un peu tard sur le tard, je cite : « le combat perdu des naturistes de Fos sur Mer qui l’an passé, ont perdu leur plage… à cause de l’extension du port méthanier installé à proximité ! »*. Il appuie démago, là où ça fait mal, espérant un sursaut des naturistes, alors qu’il ne donne pas la parole aux premiers intéressés, les associations naturistes locales qui demeurent dans le plus strict anonymat. Si le milieu associatif naturiste en dehors des clubs n’a jamais droit de citer au chapitre, qu’il ne s’étonne pas de la mort du mouvement naturiste qu’il entretient à la baguette et qui, dès lors ne peut désormais s’exprimer que sur certains forums naturistes et encore pas tous. Le Bartos aguerri de la chose écrite en a vécu souvent la répugnante expérience.
A quand une rubrique libre de parole style agitprop comme aux premiers temps de Libération ?
Jean-Luc Boulélent pourra me rétorquer avec justesse qu’il avait bouclé comme d’hab son canard avec au moins trois semaines de retard et avant que ne paraisse l’article du Monde. On ne s’en serait pas douté. Sauf à lire les deux papiers, la ressemblance est troublante. Il n’y a que les références textuelles qui diffèrent quelque peu. La thématique naturiste ne représentant alors qu’un artefact, un acte avorté.
Pour en revenir au concret réel qui nous intéresse, bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre, le directeur d’Euronat ventant ses intérêts mercantiles argumentés avec brio lors d’une réunion d’information a été entendu et acclamé. Depuis, c’est le calme plat au village naturiste déserté par ses vacanciers et peuplé par environ 300 personnes qui y vivent à l’année et ne sont pas seulement des retraités. On y trouve aussi des familles et des salariés qui bossent dans la région. Contrairement à l’association « Une pointe pour tous », Le direlot n’a même pas mis en place un service de car gratuit au départ d’Euronat pour que les résidents puissent se rendre à la manifestation du 24 novembre à Bordeaux et défiler de concert sous une même banderole naturiste. Alors, le Bartos a été obligé de se diligenter par le car depuis Saint Vivien de Médoc. Et toc !
Pointez l’erreur. Il manquait également à cette manifestation la présence d’une certaine fédération qui usurpe son nom : la fédération française de naturisme (FFN). Comment expliquer son absence ? Peut-être est-ce dû aux panards ramollis de ses dirigeants qui ne peuvent plus arquer un pied devant l’autre du fait de leur âge avancé. Ou bien encore, est-ce une conséquence de son état de déliquescence entretenue et son entrance bien rodée au sein du discours sirupeux de la Vie au Soleil, sur le mode d’une secte trotskiste. Depuis que la FFN a perdu son organe naturiste de propagande papier, les camarades topent la taupe. De part son apolitisme et son autisme crasse quant au choix de société et son aptitude à l’attitude passive digne d’une l’autruche, elle nie tous les changements radicaux sociétaux, Elle demeure au stade nasal et fœtal du coq franchouillard qui crie au loup dans la bergerie, quand le sire Franckos lui étire les œillères à lire le paysage actuel, le cœur ouvert en chantant en chœur avec Charlélie Couture :
« Je suis un emmerdeur
Un libre penseur / (…)
Indocile en désobéissance
J’ai l’âme en résistance
J’connais pas l’école j’ai d’autres valeurs
Du moins les miens sont pas les leurs » (« Emmerdeur » in l’album : New Yorcoeur, 2006).
D’autant plus étonnant encore, qu’une fois l’an, la FFN aime à chanter les louanges à « Dire le naturisme », comme le souligne Jean-Luc Boulélent dans un article : « Le congrès FFN 2007 a tenu à ce que les actions « Dire le naturisme » soient maintenues, voire développées, reconnaissant ainsi l’importance capitale qu’il y a de faire connaître le naturisme en France, face aujourd’hui, au poids des forces médiatiques qui font exister ou mourir les faits de société selon qu’elles en parlent ou n’en parlent pas… (…) Entre les médias régionaux et nationaux, il y eut ce été 10 passages en radio, 9 interviews dans la presse et 6 présences sur les écran de télé. » * Je suis rassurée avec cette occasion manquée de « Dire le naturisme » contre le terminal méthanier !
Mais, bonne nouvelle pour la FFN, elle pourra accrocher un nouveau trophée médiatique à ses râteliers et se gargariser de la bonne action « toujours près » des girondins naturistes. Avec le télédon dans le thon, je dénombre un nouveau don, un papier paru dans Sud-Ouest de décembre intitulé « Lesparre-Médoc Les cueilleurs de dons », avec une photo de Guy Poulet pour immortaliser le tableau d’une exposition. (Voir et lire mon papier et mes analyses sur la question toujours sur mon blog).
Je dédie ces quelques paroles de la chanson du génial Ramon Pipin « Y’a pas mieux » (in l’album Bye bye vinyle 1987 / 1990) , à tous les naturistes engagés :
« Partout ils s’foutent sur la gueule
Nous on s’en balance
Les narcodollars qui s’envolent
C’est vraiment pas de chance
La destruction de la couche d’ozone
Nous on s’en balance… »
Aucune analyse non plus de la part de notre rédac sur ce qu’engendrent les fonds de pensions baptismaux ricains qui riment avec placer de l’argent sal. Pléonasme économique, arnaque à gogo des gogos et autres boursicoteurs du salaire de la peur. Et pan dans la tronche. Bien fait pour leur gueule, qu’ils crèvent ces esclaves volontaires côtés en bourse selon l’adage du monarque à ses sbires : « Après moi le déluge et bon vent». Que nenni l’abordage de cette nauséeuse réalité, on déssalerait l’embarcation à l’embouchure des rivages politiques proscrits par la décence naturiste, concernant justement par hasard le fonctionnement des pires saloperies d’une société gangrenée selon son faire-valoir : les affaires sont les affaires, à savoir : le port méthanier. Et vlan dans le nez.
J’attends toujours de lire dans son papier les propos des associations naturistes dont il vente la verve ou (soyons gentil) ne serait-ce que l’intitulé de leurs sites pour informer le pékin qui a envie de se bouger les puces cramées sous le soleil d’automne / hiver, et lutter de concert pour la survie du Médoc ad hoc au naturel avec les autochtones qui ne sont pas des ploucs.
J’attends aussi et surtout d’une revue naturiste digne de ce nom, que le rédacteur présente la problématique à sa sauce. Que s’instaure un véritable débat qui ne soit pas tronqué à la « Que Faire » de Lénine* (rires), qu’il donne ensuite la parole librement et directement de façon démocratique aux associations ou individus concernés, puisqu’il existe aux dernières nouvelles des associations militantes. O fête, qui sont-elles qui représentent-elles, combien de pelé(e)s sous le Phébus du Médoc….. ?
Toute la question repose sur le traitement d’une certaine objectivité de l’information : à savoir que même une revue généraliste qui vente son petit fonds de commerce des culs nus sous couvert de ses annonceurs à tout prix (bonjour la liberté de la presse !), ne doit jamais omettre le degré de sa représentativité dans le paysage franchouillard des papelards. C'est-à-dire pas grand-chose, puisque depuis belles burettes, j’en suis, moi la Singette une lectrice attentive et émérite. Sans doute que la frustration réside à gonfler le moral des troupes afin de faire croire qu’elles sont visibles et reconnues par les médias. Mon cul sur la commode !!!! C’est si pratique. Evidemment puisqu’elles demeurent planquées et qu’elles n’investissent jamais le paysage des luttes des classes dans la rue.
Pour se rendre à l’évidence, si l’association « Une pointe pour tous » recensait ses membres naturistes actifs, j’ose regretter que l’on ne serait pas déçu du voyage des déconvenues. Je viens juste de recevoir un courrier postal concernant les cahiers d’acteurs publics dans le cadre du débat sur le projet du terminal méthanier au Verdon. J’y reconnais quelques groupes opposés et riches dans leur diversité. Les Verts de gris d’Aquitaine côtoient leurs amis intimes de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Gironde, avec comme de bien entendu un six pages argumenté d’Une pointe pour tous, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d’Aquitaine, La Ligue Urbaine et Rurale fondée par Jean Giraudoux et Raoul Dauty, Le Cercle Nautique du Verdon. Les tenants des grands argentiers ouvrent leur gueule et applaudissent le Gaspard : La Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie-Aquitaine, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie Gironde-Landes, avec aussi les Suisses ou Suédois à la neutralité de service du ni oui ni non ou si oui mais… avec l’association Curuma de protection de la nature.
A ma connaissance, nada une quelconque contribution à la problématique de la part de la FF’Haine, ou d’une association naturiste ou centre / club naturiste… Le Bartos libre comme l’air de rien se démène dans son coin coin mes canards à écrire ses conneries. Je le relaie sur mon blog. Plus aucun papier de sa part ne parait à La Vie au Soleil.* Allez savoir pourquoi…. ! Idem pour son premier roman naturiste publié depuis l’été 2006. Silence assourdissant. Le Boulélent sait agir dans l’ombre en connaissance de cause puisqu’il connaît la déontologie musicale du vaccin. fatal Petite piqûre de rappel : « face aujourd’hui, au poids des forces médiatiques qui font exister ou mourir les faits de société selon qu’elles en parlent ou n’en parlent pas… »* Idem pour la culture contre la corrosion du phénomène mouton conformiste naturiste qui bêle aux ordres de ses kapos.
Alors, stop, arrêtons de nous regarder le nombril comme si nous étions la dernière merveille du monde. Sortons de nos palissades policées et ouvrons nos esprits critiques aux combats d’aujourd’hui ici et maintenant qui sèment leurs graines et dégainent toujours autour de nous. Sortons couverts en automne / hiver. Il se pourrait qu’en ces temps là, nous puissions avoir un regard de lisibilité non embuée et que nous soyons fiers d’être naturiste. C’est tout ce que j’espère, en vin hic millésimé Médoc 2008. Pour sûr ! A laisser reposer quelques années et trinquer toutes et tous ensemble à la santé du moribond porc méthanier et à une société fraternelle qui va dans le sens de la décroissance, l’abolition du salariat et de toutes les formes de pouvoir, au seul profit de la vraie vie harmonieuse généreuse partageuse et cultivée. Miam miam, on va se régaler. Que la fête commence !
Fraternité de la Singette qui jette sa colère sur le clavier.
*La Vie au Soleil, n° 117, octobre / novembre / décembre, p. 40 et 41
* « Forte opposition à un projet de port méthanier à l’entrée de la Gironde » sur le Monde.fr
* La Vie au Soleil n° 117, p. 17, « Dire le naturisme : Un intérêt croissant dans les médias… Et les centres »
* Je me suis beaucoup amusée à employer un registre gaucho dans cet article. A prendre au troisième degré ! Comme toujours avec la Singette, car celle ou celui qui a l’habitude de me lire entre les lignes sait combien les fachos rouges me donnent la gerbe !
* idib La Vie au Soleil p. 17
* Le compte-rendu de la conférence de l’historienne Céline Beaudet au Ventous cet été 2008 par le Bartos publié sur mon blog est passé à la trappe de la Vie au Soleil. A croire que les idées noires généreuses et constructives des anars de la Belle Epoque comptent pour du beurre rance pour les ignares et les obtus de la cervelle qui résonne comme une crécelle.
C’est surtout une fois de plus l’expression d’un manque de respect chronique envers le travail conséquent de qualité de Céline Beaudet et des empêcheuses et empêcheurs de penser et agir en rond, qui veulent « Dire le naturisme » autrement et librement…
« Quand je fais de l’humour
Moi, ça devient polémique », Charlélie Couture in la chanson « Emmerdeur »
Il existe différentes façons partisanes de présenter le traitement d’une information et tirer à soi la couverture du parjure, j’te jure….. dixit le prédateur chef de chez chef très au courant de la chose éditoriale avec le titre et tout le toutim…. Chapeau les rimes!
Quand on parle mobilisation, il faut aligner au minimum ses chiffres et ses preuves. Je cite : « Au point que même des associations naturistes se sont associées au mouvement de protestation, venues du CHM de Montalivet ou d’Euronat, ou des côtes royannaises de l’estuaire ».*
Sur quels sites, sur quels articles de ces associations repose cette soi-disant mobilisation conjointe ? Que naine nie ses sources !!!!!! Bonjour l’info…… Mon général, on prend vraiment les lectrices et les lecteurs de cette revue pour des veaux !
A la manif du 24 novembre à Bordeaux, cherchez les banderoles des associations naturistes…. Le Franckos qui a sillonné de but en cap le défilé des + / - 2000 pèlerins n’a relevé qu’une affiche « plage naturiste » portée à bout de bras par une dame âgée. Peut mieux faire le complément d’objet direct du nombre qui fonde les interstices d’une association d’utilité publique… qui plus est naturiste.
(Voir les articles sur mon blog de la Singette et les photos illustrant cet évènement ainsi que le constat amer du Bartos quant au nombre restreint et inorganisé des naturistes individualistes présents).
Autre point qui cloche, ding ding dong le gong.
Jean-Luc Boulélent, l’auteur de l’article incriminé, se gargarise de l’apport des politiques opposés au projet en les personnes de Dominique Pucerot secrétaire d’état aux transports qui joue du piano debout au gouvernement, (voir mon papier à propos de son interview pour Sud-Ouest) et Didier Quinquin, tous deux députés en Charente Maritime. Autrement dit, dormez citoyens sur vos deux oreilles, les politicards veillent au groin. A roté….
Sur la toile, le Franckos a lu un article du journal gauchiste : Le Monde en ligne le 15 / 11 / 07*, qui donne la parole à des personnes compétentes qui tirent elles aussi leur légitimité de leurs connaissances du dossier et de leur militantisme sur le terrain : « Outre les élus, les populations des deux départements sont très mobilisés. Lors des dernières réunions du débat public entre 2000 et 2500 personnes se sont déplacées. Environ 3500 opposants se sont fédérés dans une association qui s’est attaquée au dossier 4gas. (…) L’association dénonce en effet un dossier tronqué : « On nous présente une installation qui va stocker du gaz et le reliquéfier et on ne regarde pas ce qui se passe en amont, les problèmes liés au transport, et en aval, les problèmes dus à l’implantation d’un nouveau gazoduc », affirme Alain Durand-Lasserve. Les opposants mettent en avant les dangers de l’implantation d’un tel site dans la ville « à 450 m des premières maisons et à 800 m d’une école ». Ils craignent surtout que soit mis à mal « le dernier estuaire naturel d’Europe ». « L’impact naturel a été traité avec désinvolture », estime Alain Durand-Lasserve, ajoutant que « les rejets de chlore ou le pompage et le refroidissement de l’eau risquent d’avoir des effets catastrophiques sur un milieu fragile ».
Alain Durand-Lasserve est directeur de recherche au CNRS, spécialiste des questions de développement urbain et de politique de l’habitat. En conséquence de quoi, il revête toute ma confiance puisque il ne défend aucun intérêt électoraliste putassier, le sieur, pour sûr, alors que les deux autres zigues susnommés….. eux, ah bon….. bé oui !
Quant à la présence des naturistes dans le combat contre qui sait qui et qui sait quoi, nada dans cet article du Monde. Et dans la presse textile ? Etonnant non ? mon cher Desproges !
De plus et depuis peu son installation dans le merveilleux pays du Médoc qui lui a inspiré entre autre son premier roman publié via l’humour et la dérision, le Franckos dixit le « Candide » de ce cher Voltaire a adhéré à une de ces associations, celle franco-allemande concrète fraternelle et cultivée. Cherchez ces dernières années une ligne qui aurait sniffé les pages de la Vie au Soleil concernant l’une de ces associations et gare aux remontées acides…
Vous l’aurez remarqué que suivant l’extrait de l’article du Monde, les propos convergent avec ceux de Jean-Luc Boulélent. Ce dernier donne lui aussi la parole à un farouche opposant en la personne recommandable du président de l’association « Une pointe pour tous ». Afin que l’article rentre dans sa boutique au même titre qu’une pub pour un bijou intime masculin en page 15 (j’hallucine l’albumine !!!!!!!!! circulez, y’a rien à voir avec le naturisme, à quand des papiers pour venter les paréos demain j’enlève le haut et après le bas !!!!!!), on ne lit aucun mot, aucune interview des membres des associations naturistes locales qui devraient avoir droit de citer en urgence dans les colonnes de son canard.
En revanche on apprend un peu tard sur le tard, je cite : « le combat perdu des naturistes de Fos sur Mer qui l’an passé, ont perdu leur plage… à cause de l’extension du port méthanier installé à proximité ! »*. Il appuie démago, là où ça fait mal, espérant un sursaut des naturistes, alors qu’il ne donne pas la parole aux premiers intéressés, les associations naturistes locales qui demeurent dans le plus strict anonymat. Si le milieu associatif naturiste en dehors des clubs n’a jamais droit de citer au chapitre, qu’il ne s’étonne pas de la mort du mouvement naturiste qu’il entretient à la baguette et qui, dès lors ne peut désormais s’exprimer que sur certains forums naturistes et encore pas tous. Le Bartos aguerri de la chose écrite en a vécu souvent la répugnante expérience.
A quand une rubrique libre de parole style agitprop comme aux premiers temps de Libération ?
Jean-Luc Boulélent pourra me rétorquer avec justesse qu’il avait bouclé comme d’hab son canard avec au moins trois semaines de retard et avant que ne paraisse l’article du Monde. On ne s’en serait pas douté. Sauf à lire les deux papiers, la ressemblance est troublante. Il n’y a que les références textuelles qui diffèrent quelque peu. La thématique naturiste ne représentant alors qu’un artefact, un acte avorté.
Pour en revenir au concret réel qui nous intéresse, bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre, le directeur d’Euronat ventant ses intérêts mercantiles argumentés avec brio lors d’une réunion d’information a été entendu et acclamé. Depuis, c’est le calme plat au village naturiste déserté par ses vacanciers et peuplé par environ 300 personnes qui y vivent à l’année et ne sont pas seulement des retraités. On y trouve aussi des familles et des salariés qui bossent dans la région. Contrairement à l’association « Une pointe pour tous », Le direlot n’a même pas mis en place un service de car gratuit au départ d’Euronat pour que les résidents puissent se rendre à la manifestation du 24 novembre à Bordeaux et défiler de concert sous une même banderole naturiste. Alors, le Bartos a été obligé de se diligenter par le car depuis Saint Vivien de Médoc. Et toc !
Pointez l’erreur. Il manquait également à cette manifestation la présence d’une certaine fédération qui usurpe son nom : la fédération française de naturisme (FFN). Comment expliquer son absence ? Peut-être est-ce dû aux panards ramollis de ses dirigeants qui ne peuvent plus arquer un pied devant l’autre du fait de leur âge avancé. Ou bien encore, est-ce une conséquence de son état de déliquescence entretenue et son entrance bien rodée au sein du discours sirupeux de la Vie au Soleil, sur le mode d’une secte trotskiste. Depuis que la FFN a perdu son organe naturiste de propagande papier, les camarades topent la taupe. De part son apolitisme et son autisme crasse quant au choix de société et son aptitude à l’attitude passive digne d’une l’autruche, elle nie tous les changements radicaux sociétaux, Elle demeure au stade nasal et fœtal du coq franchouillard qui crie au loup dans la bergerie, quand le sire Franckos lui étire les œillères à lire le paysage actuel, le cœur ouvert en chantant en chœur avec Charlélie Couture :
« Je suis un emmerdeur
Un libre penseur / (…)
Indocile en désobéissance
J’ai l’âme en résistance
J’connais pas l’école j’ai d’autres valeurs
Du moins les miens sont pas les leurs » (« Emmerdeur » in l’album : New Yorcoeur, 2006).
D’autant plus étonnant encore, qu’une fois l’an, la FFN aime à chanter les louanges à « Dire le naturisme », comme le souligne Jean-Luc Boulélent dans un article : « Le congrès FFN 2007 a tenu à ce que les actions « Dire le naturisme » soient maintenues, voire développées, reconnaissant ainsi l’importance capitale qu’il y a de faire connaître le naturisme en France, face aujourd’hui, au poids des forces médiatiques qui font exister ou mourir les faits de société selon qu’elles en parlent ou n’en parlent pas… (…) Entre les médias régionaux et nationaux, il y eut ce été 10 passages en radio, 9 interviews dans la presse et 6 présences sur les écran de télé. » * Je suis rassurée avec cette occasion manquée de « Dire le naturisme » contre le terminal méthanier !
Mais, bonne nouvelle pour la FFN, elle pourra accrocher un nouveau trophée médiatique à ses râteliers et se gargariser de la bonne action « toujours près » des girondins naturistes. Avec le télédon dans le thon, je dénombre un nouveau don, un papier paru dans Sud-Ouest de décembre intitulé « Lesparre-Médoc Les cueilleurs de dons », avec une photo de Guy Poulet pour immortaliser le tableau d’une exposition. (Voir et lire mon papier et mes analyses sur la question toujours sur mon blog).
Je dédie ces quelques paroles de la chanson du génial Ramon Pipin « Y’a pas mieux » (in l’album Bye bye vinyle 1987 / 1990) , à tous les naturistes engagés :
« Partout ils s’foutent sur la gueule
Nous on s’en balance
Les narcodollars qui s’envolent
C’est vraiment pas de chance
La destruction de la couche d’ozone
Nous on s’en balance… »
Aucune analyse non plus de la part de notre rédac sur ce qu’engendrent les fonds de pensions baptismaux ricains qui riment avec placer de l’argent sal. Pléonasme économique, arnaque à gogo des gogos et autres boursicoteurs du salaire de la peur. Et pan dans la tronche. Bien fait pour leur gueule, qu’ils crèvent ces esclaves volontaires côtés en bourse selon l’adage du monarque à ses sbires : « Après moi le déluge et bon vent». Que nenni l’abordage de cette nauséeuse réalité, on déssalerait l’embarcation à l’embouchure des rivages politiques proscrits par la décence naturiste, concernant justement par hasard le fonctionnement des pires saloperies d’une société gangrenée selon son faire-valoir : les affaires sont les affaires, à savoir : le port méthanier. Et vlan dans le nez.
J’attends toujours de lire dans son papier les propos des associations naturistes dont il vente la verve ou (soyons gentil) ne serait-ce que l’intitulé de leurs sites pour informer le pékin qui a envie de se bouger les puces cramées sous le soleil d’automne / hiver, et lutter de concert pour la survie du Médoc ad hoc au naturel avec les autochtones qui ne sont pas des ploucs.
J’attends aussi et surtout d’une revue naturiste digne de ce nom, que le rédacteur présente la problématique à sa sauce. Que s’instaure un véritable débat qui ne soit pas tronqué à la « Que Faire » de Lénine* (rires), qu’il donne ensuite la parole librement et directement de façon démocratique aux associations ou individus concernés, puisqu’il existe aux dernières nouvelles des associations militantes. O fête, qui sont-elles qui représentent-elles, combien de pelé(e)s sous le Phébus du Médoc….. ?
Toute la question repose sur le traitement d’une certaine objectivité de l’information : à savoir que même une revue généraliste qui vente son petit fonds de commerce des culs nus sous couvert de ses annonceurs à tout prix (bonjour la liberté de la presse !), ne doit jamais omettre le degré de sa représentativité dans le paysage franchouillard des papelards. C'est-à-dire pas grand-chose, puisque depuis belles burettes, j’en suis, moi la Singette une lectrice attentive et émérite. Sans doute que la frustration réside à gonfler le moral des troupes afin de faire croire qu’elles sont visibles et reconnues par les médias. Mon cul sur la commode !!!! C’est si pratique. Evidemment puisqu’elles demeurent planquées et qu’elles n’investissent jamais le paysage des luttes des classes dans la rue.
Pour se rendre à l’évidence, si l’association « Une pointe pour tous » recensait ses membres naturistes actifs, j’ose regretter que l’on ne serait pas déçu du voyage des déconvenues. Je viens juste de recevoir un courrier postal concernant les cahiers d’acteurs publics dans le cadre du débat sur le projet du terminal méthanier au Verdon. J’y reconnais quelques groupes opposés et riches dans leur diversité. Les Verts de gris d’Aquitaine côtoient leurs amis intimes de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Gironde, avec comme de bien entendu un six pages argumenté d’Une pointe pour tous, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d’Aquitaine, La Ligue Urbaine et Rurale fondée par Jean Giraudoux et Raoul Dauty, Le Cercle Nautique du Verdon. Les tenants des grands argentiers ouvrent leur gueule et applaudissent le Gaspard : La Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie-Aquitaine, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie Gironde-Landes, avec aussi les Suisses ou Suédois à la neutralité de service du ni oui ni non ou si oui mais… avec l’association Curuma de protection de la nature.
A ma connaissance, nada une quelconque contribution à la problématique de la part de la FF’Haine, ou d’une association naturiste ou centre / club naturiste… Le Bartos libre comme l’air de rien se démène dans son coin coin mes canards à écrire ses conneries. Je le relaie sur mon blog. Plus aucun papier de sa part ne parait à La Vie au Soleil.* Allez savoir pourquoi…. ! Idem pour son premier roman naturiste publié depuis l’été 2006. Silence assourdissant. Le Boulélent sait agir dans l’ombre en connaissance de cause puisqu’il connaît la déontologie musicale du vaccin. fatal Petite piqûre de rappel : « face aujourd’hui, au poids des forces médiatiques qui font exister ou mourir les faits de société selon qu’elles en parlent ou n’en parlent pas… »* Idem pour la culture contre la corrosion du phénomène mouton conformiste naturiste qui bêle aux ordres de ses kapos.
Alors, stop, arrêtons de nous regarder le nombril comme si nous étions la dernière merveille du monde. Sortons de nos palissades policées et ouvrons nos esprits critiques aux combats d’aujourd’hui ici et maintenant qui sèment leurs graines et dégainent toujours autour de nous. Sortons couverts en automne / hiver. Il se pourrait qu’en ces temps là, nous puissions avoir un regard de lisibilité non embuée et que nous soyons fiers d’être naturiste. C’est tout ce que j’espère, en vin hic millésimé Médoc 2008. Pour sûr ! A laisser reposer quelques années et trinquer toutes et tous ensemble à la santé du moribond porc méthanier et à une société fraternelle qui va dans le sens de la décroissance, l’abolition du salariat et de toutes les formes de pouvoir, au seul profit de la vraie vie harmonieuse généreuse partageuse et cultivée. Miam miam, on va se régaler. Que la fête commence !
Fraternité de la Singette qui jette sa colère sur le clavier.
*La Vie au Soleil, n° 117, octobre / novembre / décembre, p. 40 et 41
* « Forte opposition à un projet de port méthanier à l’entrée de la Gironde » sur le Monde.fr
* La Vie au Soleil n° 117, p. 17, « Dire le naturisme : Un intérêt croissant dans les médias… Et les centres »
* Je me suis beaucoup amusée à employer un registre gaucho dans cet article. A prendre au troisième degré ! Comme toujours avec la Singette, car celle ou celui qui a l’habitude de me lire entre les lignes sait combien les fachos rouges me donnent la gerbe !
* idib La Vie au Soleil p. 17
* Le compte-rendu de la conférence de l’historienne Céline Beaudet au Ventous cet été 2008 par le Bartos publié sur mon blog est passé à la trappe de la Vie au Soleil. A croire que les idées noires généreuses et constructives des anars de la Belle Epoque comptent pour du beurre rance pour les ignares et les obtus de la cervelle qui résonne comme une crécelle.
C’est surtout une fois de plus l’expression d’un manque de respect chronique envers le travail conséquent de qualité de Céline Beaudet et des empêcheuses et empêcheurs de penser et agir en rond, qui veulent « Dire le naturisme » autrement et librement…
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