


Un jour, vla t’y pas que le Franckos s’écrie, en voiture Simone Nina.
Ca lui prend des fois quand il a les esgourdes défoncées au jazz. Je peux plus le contrôler et je préfère ne pas abuser le sieur.
Il me précipite dans le ravin entre deux coups de volants vicelards pour me tester la pâleur marmoréenne. Je crie sirène et je me sens pousser la haine en forme de nageoires. Un comble pour une Singette qui n’a jamais touché l’élément à queue liquide qui dit caca rouille dans son latin.
Flageolante de guingois, le sol me plongea dans un profond coma. L’autre ordure de Bartos en profita pour me laisser en plan pigeonnant. Heureusement que le passager clandestin en la personne de Sinjon mon frangin s’évada du sac à dos où il planquait ses cacahuètes pour me sauver la mise. Il était temps, déjà qu’un pied nonchalant affrétait sa semelle d’humanos pour me rende à l’état de crotte de chien.
Vous suivez la progression ? Vous avez intérêt, car on va prendre de l’altitude et se passer de l’écrit vain, hic !
Pourquoi à votre avis j’ai joint à mon texte génial cette photo de pales et autre moulin à galettes ? Et qu’ensuite, on me retrouve à tournicoti, tounicota dans les airs ?
Même qu’après, avec mon frère on a zieuté en dessous dans la baie, la forteresse de Collioure qui schlinguait la turista et le milos en goguette, les pieds palmés et les commandos suintant par les trous du nez .
Le Bartos a daigné descendre de sa colline et nous reprendre sous son aile. On a visité l’expo Matisse « Traits essentiels. Gravures et monotypes, 1906 / 1952 ». Moi j’ai pas tout pigé des traits noirs avec les jolies madames. Le Franckos paraissait à son aise. Ces dessins devaient lui rappeler les esquisses et autres esquives de son ami Ernst Ludwig Kirchner sur lequel il marne une biographie.
On est remonté dans sa foutu caisse puante le pet et la sueur et on est arrivé dans le trou des cabinets au musée des Collections de Saint-Cyprien. On a eu droit à « Un regard fauve » et là j’ai cru que le Bartos il allait tout casser la baraque des tableaux. Marquet, Bonnard, Domergue, le Dufy du défit impressionniste, le Renoir boite de chocolat, le Matisse pas inspiré, et je passe sur les rossignols.
Vraiment pas de bol ! Même si la madame jolie blonde qui causait sur un écran à chavirer notre zigue à chaque fois qu’elle prononçait le mot rose, si j’ose, mais bon…. Elle avait belle s’époumoner en arguments ragoûtants, le Franckos ne lâchait pas le morceau. Je le cite :
- C’est de la merde en barre !
J’aime bien quand il cause crotte.
- Le musée de Bordeaux a refourgué ses tâcherons pour faire valser le blé du public médiocre qui ne s’intéresse qu’au chapitre représentatif des paysages déshumanisés. Même les nus sont d’un académisme pédant. Si j’avais été les modèle de ces peintres à la noix je leur aurai renversé la palette sur la gueule de ces beaux messieurs et basta, l’éclat des couleurs des copains fauves et j’aurai ouvert la cage aux rugissements des forêts grenats, des aplats vermillon au nichon et BOUM. LE GRAND BOUM !
J’aime quand il se fâche tout rouge.
Pour se racheter, il eut droit versus art moderne au « Nouveau monde. Une exploration de l’appartement de Yona Friedman » selon Camille Henrot.
- Elle porte son blaze, la gonze ! Un rot son expo ! Ses photos du clebs Baltktis au plafond, je m’en tisse le très fond des pendants tifs ! « Et que m’importe Jean Genet que tu bandes » comme disait ce bon vieux Léo Ferré. Je cite le papelard chiotte distribué au pékin moyen : « Au fond de la salle des assiettes dont certaines ont été fracturées évoquent le temps à travers un mouvement circulaire. Ainsi s’organise le découpage de la réalité du monde en cadrages chaotiques et formes primitives géométriques ». Je me retiens la Singette pour ne pas faire ma vaisselle et le grand casse bonbon du siècle. On se casse. Saint-Cyprien, sainte cyprine, priez pour nos pauvres bougres et rejoignez votre bouge.
- Cyprine, ça veut dire quoi Bartos ?
- Une émulation du jus de pine. Non je te taquine petite Singette qui en jette des assiettes par les fenêtres.
Même qu’avec mon frère, on n’était pas plus avancé et qu’on est allé pisser sur une pile de bouquins qui ventaient de la Henrot pas beau.
Je vous dis pas la course poursuite dans les rues de ce bled et le Franckos qui ouvre sa portière juste au moment où des méchantes mains voulaient s’emparer de la gent simiesque. Il nous a sauvé la mise. On a grignoté nos cacahuètes en silence. On n’osait plus trop ramener nos fraises à l’étalage de l’adage pas trop de notre âge : une Singette au musée c’est comme un renard qui avale ses billes devant une poulette replète.
Je vous laisse méditer mes conseils avisés et à la revoyure pour de nouvelles aventures vacancières.
Ca lui prend des fois quand il a les esgourdes défoncées au jazz. Je peux plus le contrôler et je préfère ne pas abuser le sieur.
Il me précipite dans le ravin entre deux coups de volants vicelards pour me tester la pâleur marmoréenne. Je crie sirène et je me sens pousser la haine en forme de nageoires. Un comble pour une Singette qui n’a jamais touché l’élément à queue liquide qui dit caca rouille dans son latin.
Flageolante de guingois, le sol me plongea dans un profond coma. L’autre ordure de Bartos en profita pour me laisser en plan pigeonnant. Heureusement que le passager clandestin en la personne de Sinjon mon frangin s’évada du sac à dos où il planquait ses cacahuètes pour me sauver la mise. Il était temps, déjà qu’un pied nonchalant affrétait sa semelle d’humanos pour me rende à l’état de crotte de chien.
Vous suivez la progression ? Vous avez intérêt, car on va prendre de l’altitude et se passer de l’écrit vain, hic !
Pourquoi à votre avis j’ai joint à mon texte génial cette photo de pales et autre moulin à galettes ? Et qu’ensuite, on me retrouve à tournicoti, tounicota dans les airs ?
Même qu’après, avec mon frère on a zieuté en dessous dans la baie, la forteresse de Collioure qui schlinguait la turista et le milos en goguette, les pieds palmés et les commandos suintant par les trous du nez .
Le Bartos a daigné descendre de sa colline et nous reprendre sous son aile. On a visité l’expo Matisse « Traits essentiels. Gravures et monotypes, 1906 / 1952 ». Moi j’ai pas tout pigé des traits noirs avec les jolies madames. Le Franckos paraissait à son aise. Ces dessins devaient lui rappeler les esquisses et autres esquives de son ami Ernst Ludwig Kirchner sur lequel il marne une biographie.
On est remonté dans sa foutu caisse puante le pet et la sueur et on est arrivé dans le trou des cabinets au musée des Collections de Saint-Cyprien. On a eu droit à « Un regard fauve » et là j’ai cru que le Bartos il allait tout casser la baraque des tableaux. Marquet, Bonnard, Domergue, le Dufy du défit impressionniste, le Renoir boite de chocolat, le Matisse pas inspiré, et je passe sur les rossignols.
Vraiment pas de bol ! Même si la madame jolie blonde qui causait sur un écran à chavirer notre zigue à chaque fois qu’elle prononçait le mot rose, si j’ose, mais bon…. Elle avait belle s’époumoner en arguments ragoûtants, le Franckos ne lâchait pas le morceau. Je le cite :
- C’est de la merde en barre !
J’aime bien quand il cause crotte.
- Le musée de Bordeaux a refourgué ses tâcherons pour faire valser le blé du public médiocre qui ne s’intéresse qu’au chapitre représentatif des paysages déshumanisés. Même les nus sont d’un académisme pédant. Si j’avais été les modèle de ces peintres à la noix je leur aurai renversé la palette sur la gueule de ces beaux messieurs et basta, l’éclat des couleurs des copains fauves et j’aurai ouvert la cage aux rugissements des forêts grenats, des aplats vermillon au nichon et BOUM. LE GRAND BOUM !
J’aime quand il se fâche tout rouge.
Pour se racheter, il eut droit versus art moderne au « Nouveau monde. Une exploration de l’appartement de Yona Friedman » selon Camille Henrot.
- Elle porte son blaze, la gonze ! Un rot son expo ! Ses photos du clebs Baltktis au plafond, je m’en tisse le très fond des pendants tifs ! « Et que m’importe Jean Genet que tu bandes » comme disait ce bon vieux Léo Ferré. Je cite le papelard chiotte distribué au pékin moyen : « Au fond de la salle des assiettes dont certaines ont été fracturées évoquent le temps à travers un mouvement circulaire. Ainsi s’organise le découpage de la réalité du monde en cadrages chaotiques et formes primitives géométriques ». Je me retiens la Singette pour ne pas faire ma vaisselle et le grand casse bonbon du siècle. On se casse. Saint-Cyprien, sainte cyprine, priez pour nos pauvres bougres et rejoignez votre bouge.
- Cyprine, ça veut dire quoi Bartos ?
- Une émulation du jus de pine. Non je te taquine petite Singette qui en jette des assiettes par les fenêtres.
Même qu’avec mon frère, on n’était pas plus avancé et qu’on est allé pisser sur une pile de bouquins qui ventaient de la Henrot pas beau.
Je vous dis pas la course poursuite dans les rues de ce bled et le Franckos qui ouvre sa portière juste au moment où des méchantes mains voulaient s’emparer de la gent simiesque. Il nous a sauvé la mise. On a grignoté nos cacahuètes en silence. On n’osait plus trop ramener nos fraises à l’étalage de l’adage pas trop de notre âge : une Singette au musée c’est comme un renard qui avale ses billes devant une poulette replète.
Je vous laisse méditer mes conseils avisés et à la revoyure pour de nouvelles aventures vacancières.
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