
Waaaaaaaaaouuuuuuuu, je me régale des analyses pertinentes du Plan B, Bimestriel-Critique des médias et enquêtes sociales.
Dans le dernier numéro au titre prometteur : « Elections : soyons mauvais perdants », quel pied !
Le Franckos, qui suivait avec attention le parcours jusque là sans trop d’embûches de Michou Onfray, déchante la la la pas tralalère… Dixit le dialogue affriolant entre l’ex sinistre de l’intérieur* (frère du numéro deux du Medef) et le soit disant philosophe libertaire qui autrefois votait Besaceno le trotsko postier de son Etat et se réclame actuellement de José Bovin. Etonnant non ?
* Le sinistère qui vous reluque le trou du cul et vous suppute le calebar aux idées noires.
Je ne saurai trop vous convier à lire en chœur cette douce liqueur à votre bon cœur du plan B, dont je vous donnerai les références pour vous abonner et soutenir cette feuille si chou, à la fin de cette croc nique. En attendant, je vous convie à la lecture de son analyse en page 7 qui laisse coite ininterrompue la lettre à Elise.
Je cite l’ouverture des guillemets qui se situent entre les colonnes de Philosophie magazine d’avril 2007 : « La rencontre se déroule dans les salons du ministère de l’Intérieur. Le chef de la police explique au philosophe :
- Je suis de ceux qui pensent que la question spirituelle a été très largement sous-estimée par rapport à la question sociale.
Puis il exprime sa volonté que chacun soit libre tout en sachant ce qu’est la transgression :
- Voilà un libertaire ! s’exclame Onfray. Cette interjection admirative, qui figure sur l’enregistrement audio de l’entretien (mis en ligne sur le site du magazine), disparaîtra toutefois dans la version papier. Puis l’intellectuel altermondialiste s’emploie à rassurer le patron de l’UMP sur le sens de son anarchisme :
- Moi, je ne suis pas pour une perspective révolutionnaire du genre, on fait la révolution, le capitalisme on le détruit et puis tout ça c’est fini. Je pense qu’on peut résister de manière libertaire dans la formule qui est la formule capitaliste. Moi, je ne crois pas à la destruction du capital et du capitalisme. Mais l’université populaire que j’ai crée à Caen, celle que j’ai crée à Argentan, (Argent tant, c’est moi Missdinguette mauvaise langue de Singette qui rajoute une louche), ce sont des structures libertaires. On fabrique des espèces d’espaces nomades, le nôtre, on est dans un espace nomade et libertaire. Il s’est fait, il va se défaire.
Leurs ronds de jambe enchantent les deux penseurs, qui décident de ne pas en rester là. A l’issue de la première rencontre, le candidat a invité le philosophe à un petit déjeuner pour poursuivre l’échange, précise Philosophie magazine. Devant les viennoiseries, l’entretien porte cette fois sur les projets de vacances communes du ministre de l’Intérieur et du philosophe nomade.
Michel Onfray : Je trouve toujours la vie magnifique parce que saturée de passions. Construisons des instants denses et cela suffit.
Nicolas Sarkozy : C’est ça qui est sympathique chez vous : vous êtes à la recherche de sentiments forts en permanence. Ecoutez, j’ai le regret de vous dire qu’on pourrait partir en vacances ensemble !
Michel Onfray : Vous plaisantez ?
Nicolas Sarkozy : On ne part en vacances avec quelqu’un parce qu’on est d’accord avec lui sur le problème de la Sécurité sociale… Au fond, le plus important c’est le style, j’en suis persuadé.
Michel Onfray : Je ne crois qu’à ça…
Nicolas Sarkozy : Prenez Céline par exemple…
L’entretien se termine par la proclamation libertaire-capitaliste de Michel Onfray dont les derniers mots sont : Mais… (Rires) de ceci et du reste, nous en reparlerons en vacances ! ».
Ah l’humour toujours de Michou ! Je partage l’octroi de la laisse d’or au parti de la presse et de l’argent décerné par le Plan B à Michel Onfray dans son numéro 6.
Le Plan B, Service abonnements
B.P n°1
59361 Avesnes sur Helpe Cedex
Courriel : abonnements@leplanb.org
Tel : 03 27 56 38 55
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire