
Passagère clandestine, la tomo du Franckos déroulait ses roues à mener tambour battant au Grand Rex (le frère de Rintintin), méziguette sous couvert du rabat de son sac à dos.
Au balcon, je haranguais la foule à voir en moi la vedette de la soirée. Mes œufs verts, quelle décadence la gente humaine ! Quelques sourires sans plus, des aveugles bégueules pour ma gueule, ces enfoirés. Le Bartos il se marrait. La Bande à Ramon avait fait salle comble.
En première partie, le père Dufour et ses boys scouts enrubannés se sont faits sortir le trou du cou au bout de deux ritournelles. Jackie Stark l’hôtesse de l’air elle avait de l’air dans sa chevelure. Le Franckos il en est resté baba pas trop cool, lui qui adore les crinières, pauvre moukère ! Vincent Malone le trompettiste a massacré des tubes du classique butin mondain. Enfin, Paul Jambondauvergne, un bourlingueur à la secte des massages sensuels et des massages sensoriels, a bonimenté l’assemblée surchauffée.
Pause caca pipi tube digestif se suce tant tant et en avant la zizigue. La troupe a déboulé. J’ai écouté 11 zigues, des chanteurs et des musiciens flanqués de temps à autre par les les 12 chœurs de chambre à la bonne dirigés à la baguette par Ramon en personne. Ils ont enfilé les chansons nouvelles de « Métal Moumoute » et les très anciennes. Ils ont branlé le manche des guitarmes et autres basses tringles avec des fringues ridiculos de rockeurs sur le tard. Des tâcherons à foison je vous dis. Le Bartos il dansait le rock et le twist chacha dans son fauteuil. Mon œil, qu’il est pas un peu tarré, ce mec ! Même que de temps à autre, entre deux morceaux, le Ramon il ramenait sa fraise à la vanne. C’est le blues du dandy’ste que je lui refourguerait à ce type qui a la fâcheuse manie de ramener ses gencives en chantier pas châtiées des canines, le papivore.
La bande des A la Bonne / heure des Darnes, approchant les 60 piges au mi-mollet. Ca swinguait encore le parkinson on sonne à la porte des esgourdes. Qui c’est’y ? Ce sont les pépés joyeux qui ne prennent rien au sérieux.
Ouf, tous les moments à chier ont une fin. On tire la chiasse et adios les connos. Après le rappel des « Oh les filles », Ramon a entonné la « Ségolène » jeune au lycée et aux dents longues, en proposant de soutenir ce futur tube probable (morceau creux, je vous rappelle selon saint Boris) ! Et pour finir sous la table de la route : un dernier « Roulez bourrés » censuré à son époque charnière. C’était le bon temps. Moi, s’il ne tenait qu’à moi, je les jetterais à la Seine, les A la Bonne / heure des darnes, histoire de voir s’ils savent encore nager.
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