Il y avait un prisonnier
Chez Franckos dit Bartos on écoute beaucoup de musiques à l'os franchouillardes. De Nantes, mes esgourdes de sourde avaient gardé au chaud « La rousse au chocolat » et ses « lèvres gourmandes m’invitent à en prendre », histoire d’attendre le train avec Higelin père.
Sauf que cette fois, il était une fois, c’est en motos que je suis venue et que je suis repartie. Alors, il ne faut pas me le conter le zèle de Guérande.
Il y avait aussi cette chanson culcul la praline, je m’en tartine Martine, subventionnée par la mère pénitentiaire : « Dans les prisons de Nantes y’avait un prisonnier » qui se la coulait la douce, la clé des champs dans la fille du geôlier et il tournait et il tournait en rond d’oignon. Ca le changeait du ballon rond et du carré blanc scotché sur le petit écran de ses nuits blanches. Mis à part Gaspard, qu’à cette époque vermoulue mon petit doigt me dit que les humos n’avaient pas encore inventé le fil à couper la fée électrique ;
Alors, la trique, « La masturbation jusqu’à devenir dingue »… c’est l’autre version de François Béranger, celle de la réalité carcérale et des encéphales brouillons, brouilles et bouilles torturées des hommes en cage. Il y a aussi les femmes, faudrait pas oublier les frangines, ni mes amigos les animos.
Le prisonnier de Nantes chanté par le Triâne, heureusement qu’ils n’étaient pas quatre bourricots à s’asticoter le chapeau.
Vous savez peut-être pas que les matons sont surnommés les crabes par les emmurés vivants. Si vous voulez avoir une explication, je vous conseille de lire le tapuscrit de Franckie intitulé justement comme c’est bizarre : « Sarah Soledad, le crabe des apparats ».
Mais je suppose que vous vous en fichez. Vous ne vous sentez pas concernés de poils au nez. Vous vous contentez des chiffres énoncés par le syndrome de Sarko. La délinquance contre les biens de consommation, vous tremblez dans votre chaumière et n’osez plus sortir pépère, dès fois que la horde des faux frères déboulerait et marcherait sur Rome et homme vit homme. Le mal prolifère et oblitère votre tête terre à terre.
Tandis que les cols blancs cravatés suintant la bonne santé affichée à travers tous leurs porcs et les premiers sinistres, eux piquent des millions dans la caisse et détournent votre maigre pognon, en vertu du pouvoir que les humos démocrates leur confèrent. Je vous rappelle que dans confère il y a con et faire. C’est à vous de voir. Je ne suis qu’une modeste Singette qui plus est Dinguette de surcroît, seulement moi je ne suis pas assujettie à vos lois scélérates. C’est marrant quand même, dans scélérate il y a sceller et rate. Je me dilate (rires). Si ça vous gratte la patte, rien ne vous empêche de me contacter et me conter vos remarques sur ces choses et autres du pays de Nantes et d’ailleurs.
A suivre…
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