samedi, février 02, 2008

Quelques comportements au naturel chez les naturistes (1) : pas d’ac ? !!!





Si vous venez à Euronat par Soulac et la route des lacs, vous ne pouvez pas vous tromper à moins de tomber dans le panneau qui si j’ai bonne mémoire vous racole sous un dessin académique grotesque : « Vivre au naturel ou vivrez au naturel ». La seconde apostrophe tenant lieu de l’aboutissement de l’impératif conjugué et ordonné.
Sur place en hiver c’est une autre paire de manche même le dimanche…
Il existe une engeance de sportifs qui a tendance à développer la masse musculaire des poignées des gaz en place des poignées d’amour et autres calambours difficiles à déplacer. Il paraîtrait au conditionnel du paraître et se repaître que cet exercice physique est excellent pour l’entretien des naseaux et du système auditif. En plus, il marque de façon indélébile les dunes. Après votre passage rien ne repoussera. Même Attila n’y retrouverait le sabot de son cheval.
- Mate un peu les pneus de Jean-Mi millésimés 2008 !
- Génial l’engin, j’en veux un moi aussi…

Dans le cadre des échanges franco-allemands pour la jeunesse, le Bartos lorsqu’il était adolescent a participé à deux reprises à des chantiers de bénévoles en Allemagne du Nord pour planter des arbustes afin de retenir les dunes. Il connaît la fragilité de l’élément sablonneux. C’est à cette époque de maturation qu’il a découvert que chez ses cousins germains, il était de nature non frileuse de jouer au foot sur la plage pour le simple plaisir d’être ensemble sans se mesurer et se baigner sur la plage avec les poils et les os comme unique peau. Tu parles d’un choc pour le jeune franchouillard ringard et boutonneux. Il ne s’en ait jamais remis. La preuve…

De nos jours, il existe des individus éclairés aux bougies du culte naturiste qui érigent leurs propres petits plaisirs mesquins au-dessus de l’intérêt commun qui consiste à leur sens de dévaster le petit univers géographique riquiqui qui leur tient lieu de terrain de jeu du Je tout puissant.
Non en fait, la question qui se pose repose sur la distance qu’il subsiste entre l’attitude collective vis-à-vis de l’identité individuelle qui se réclame pourtant elle aussi au demeurant du mode de pensée de ce groupe constitué. Si ces mêmes individus ne répondent qu’à leur propre norme à l’aune de leur jouissance personnelle mécanisée sans tenir compte du contexte à l’entour et des autres personnes en leur présence, il est fort à parier que le comportement du banal naturiste issu du sérail consumériste rejoindra à la vitesse grand V celui du vulgaire textile en vacances, (du style beauf génération version du film « Camping ») qui rote et qui pète devant son pastaga en appuyant sur le champignon de sa tire pour épater la galerie.

Le nombre et l’emploi injustifié de cacatres, couads et autres escouades motorisées dans l’enceinte d’un grand centre naturiste situé en bordure de mer en dit plus long, il me semble, concernant les attitudes actuelles des naturistes à se vivre ensemble au naturel sans se couler une brêle sur le dos du Grenelle de l’envie ronronnement. Tu parles Charles, ils lui roulent dessus à tombeau ouvert.
Ronronronrornrornron…. Ce ne sont pas mes oignons. Ben voyons !

Attila était un ringard. Sa tire n’avait qu’un canasson sous le capot de sa selle et il lui était bien suffisant pour cultiver la jachère de la terre battue par ses sabots.
Aujourd’hui, des dizaines d’Attila dopés aux amphées et aux roues crantées vrombissent à l’unisson. Le Paris Dakar, c’est tous les jours en Gironde. Pas d’ac ? !!!!!

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