mercredi, juin 20, 2007

Divorce à la fée Rosse et entorse au couple Michou Chippendale / Franckos dit Bartos


Ouf ouf la touffe, c’est pas trop tôt, le couperet est enfin tombé. Je vous cite le Michou :
« Mon cher Franck ! J'ai lu tes deux tapuscrits remis en lecture et je ne suis pas intéressé comme nous ne sommes pas intéressés par eux, hélas. Ni par la poursuite de l'édition du Carl, ni par ton début d'essai sur Kirchner.
En effet, nous nous orientons désormais vers la publication de textes uniquement détaillés, planifiés, logiques, cartésiens, dans l'accomplissement du récit comme dans celui du documentaire : nous privilégions avant tout la clarté pour le lecteur. C'est un choix personnel et c'est également celui de l'ensemble des membres des EMC
».

Le triomphe de la Raison brute de chez la brute épaisse qui se repaisse et va te faire mettre la fantaisie au placard des incongruités dépitées au scalpel de l’appel au large
Depuis belles levrettes le Bartos s’escrimait à retravailler dans le sens du poil et des élagages et autres ratiboisages concernant deux tapuscrits de ses romans. Et vlan, en langage administratif épuré de toute humanité, le Chippendale taille une mandale dans le plastron usé du Bartos. A force de juter l’eau chaude à la place du cœur entre deux simagrées : « Franck a travaillé comme un forçat » / c’est du boudin caca, selon l’humeur clitoridienne des lectrices mâles lunées des éditions Michou Chippendale. Le Bartos commençait à tourner bourrique et bourricot, mon bon docteur Charcot à l’embouchure du « Pourquoi pas » coulé en Islande.

Un an d’amitié au charnier…. Bonjour aussi la commande de la biographie illustrée de l’artiste expressionniste Ernst Ludwig Kirchner. Heureusement que le Franckos, amoureux fou du mouvement « die Brücke » (le Pont / 1905 - 1913) source vive inspirée pour son œuvre littéraire entre toutes les révoltes et les arts de cette époque mouvementée via Dresde / Berlin et les îles de la Mer du Nord, continue à rendre un vibrant hommage à son véritable aminche germain l’Ernst Ludwig. Il ira jusqu’au bout de sa tâche. D’ailleurs actuellement il est en plein boum et s’active du clavier et des recherches…..

Et puis, un éditeur à la racole des souscriptions pour la parution d’un bouquin, c’est pas toujours très bon pour le teint. Y’a qu’à voir, il existe au moins un ouvrage à paraître en carafe et y’a pas le feu au lac en Cochin Chine mon cochon ….. En plus, le Bartos est soucripteur, un comble ! Faut dire que l’auteure Duszka est une amie. C’est une femme formidable qui s’est toujours battue durant toute sa vie contre la connerie crasse et l’ignominie. Elle n’est pas prète de baisser les bras. Le Bartos adore ces femmes libres et le sentiment d’affinité élective chez lui n’est pas une invention de l’esprit.

Peut-être aussi que le fait d’être devenu éditeur après avoir «sévi » au Calcre (comité des auteur(e)s en lutte contre le racket de l’édition), ça lui est monté au cerveau du Chippendale en strip-tease de ses idées libertaires généreuses….. va savoir !

Et puis d’abord, c’est aussi bath de chez bath pour le Bartos qui remercie le Michou de l’avoir édité et vive sa liberté recouvrée, oyez oyez.
Et puis aussi, la susceptibilité des gens de Paname qui croient que la capitale des Gaules c’est le trou du cul du génie, basta les cancrelats.
Le Bartos qui va s’exiler volontairement en Gironde est persuadé qu’il va retrouver un éditeur digne de sa fraternité, un véritable éditeur de cœur et d’esprit.

Ca baigne pour le Franckos. Retour à la case départ avec « Carl et les vies parallèles », sa carte de visite en offrande à la rencontre de ses amis réels pour toujours : les Jacques Prévert et Boris Vian qui créaient contre tous les vents et marées la tempête nonobstant le conformisme ambiant bleu horizon et battaient le pavé dans l’irrespect du troupeau qui racolait la pelouse des perlouses ensoutanées des cons promis à l’auréole et autres gangrènes militaires du cimetière armé jusqu’au slip molletonné.
Basta, liberté liberté chérie et vive « La vie est belle » selon les images illustrées à la Frank Capra

Fraternité aux lectrices et lecteurs de mon blog, dixit Missdinguette la Singette en personne solidaire de son créateur un peu fou, un certain Franck dit Bart pas vraiment abonné à la norme ambiante et ronflante. Encore heureux il ne se prend pas très au sérieux. Pardi, le zigue se respecte !


* A cette date, je retire les liens sur mon blog concernant les éditions Michel Champendal

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