samedi, novembre 04, 2006

Un papier du Bartos dans la Vie au Soleil et avis de tempête, toujours aucune critique à propos de son bouquin Carl, hic au scandale !!!!!


- T’as vu frangin, le Bartos s’est flanqué d’un article à propos du Baubérot au Vent tousse.
- Ah ouiiiiiiiiiiiiiiii.
- Tu connais le comble pour un canard naturiste ?
- Nooooooooooooooo.
- Devine.
- Je sais pas, se rogner les ailes et finir dans un resto chinois ?
- Tu brûles capsule. C’est pire que ça.
- Je vois pas ce qu’il peut arriver de pire que de se faire bouffer et fourrer par des baguettes.
- Imagine que tu as écrit un roman qui cause de naturisme.
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
- Et que tu envoies ton bouquin à une revue naturiste pour qu’elle fasse son travail.
- C’est quoi le travail d’une revue naturiste ?
- C’est au minimum rendre compte de l’actualité du naturisme et en loque cul rance de dire un mot. Autrement dit, critiquer en bien ou en mal, dire ce que l’on pense d’un des rares livres, d’autant plus un roman qui parle des culs tout nu.
- Ah ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Surtout que les romans qui se tournent la peau autour du naturisme, ils ne se ramassent pas à la pelle même en automne.
- Elle est bien bonne !Tu l’as dit frangin.
- Et quand on cause pas d’un bouquin à teneur naturiste dans une revue naturiste, qui va en parler, je te le demande hey banane ?
- Muziq et Guy Mariol.
- T’as raison, heureusement qu’il est là, sans quoi,le Bartos….
- Et ça parle de quoi l’article paru du Franckos en personne ?
- Bon ben c’est bien parce que c’est toi, j’ai été piqué dans les fichiers du Bartos et je te le donne en dessous.
- Super comme ça je vais pouvoir le lire.

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Arnaud Baubérot au Ventous : il était une fois l’histoire des pionniers du naturisme.

Les randonneurs, glandeurs, lecteurs, nageurs, bambocheurs, choristes, boulistes, les doux « sauvages » du Ventous naturiste, le mercredi 26 juillet de l’an 2006 suspendirent l’envol de leurs activités aux alentours de 18 h 30. En effet le jour dit, une quarantaine de personnes membres du club ou vacanciers notoires participèrent à la conférence du jeune enthousiaste et talentueux historien Arnaud Baubérot.
Cette invitation à la remontée dans le temps permit d’atteindre le point culminant des pionniers du naturisme de la Belle Epoque aux années trente et partager les préoccupations du vaste mouvement de réforme des modes de vie à la palette affranchie et chamarrée des médecins, hygiénistes, anarchistes et ésotéristes.
S’en suivit un débat inter générationnel autour des points évoqués par l’orateur avide de développer et d’échanger avec son auditoire. Enfin, pour conclure cette soirée mémorable, lors de la signature de son ouvrage par le conférencier, un pot de l’amitié naturiste fraternel fut aussi un temps fort. Car depuis la Belle Epoque beaucoup d’eau a coulé dans les verres. Sous le phébus contemporain et sur l’air d’une chanson de Jacques Brel, il faut vous dire monsieur que chez ces gens-là, on picole de l’alcool monsieur, on clope monsieur et on bouffe du « cadavre » (de la viande) en rasade monsieur, sans pour autant se prononcer pour un projet de société où le naturisme pourrait puiser tout son essor altruiste et humaniste fédérateur. L’émancipation dans la connaissance dont le Ventous est aussi d’une certaine façon l’émanation aura peut-être revigoré l’estime, que la mémoire vive, depuis les prémices de notre mouvement, ne doit pas nous faire oublier qui nous sommes et d’où nous venons, si nous souhaitons nous tourner vers un autre futur.
Un grand merci à Arnaud Baubérot véritable conteur pour son sens du dialogue. Il dressa un pont entre les personnes présentes qui n’auraient peut-être jamais conversé dans le contexte donné d’un centre naturiste voué uniquement aux loisirs consuméristes du bronzage des nombrils et des poils cramoisis.
Parmi le florilège d’impressions glanées : « Très intéressant, on voit qu’il connaît bien son sujet / Cet homme mérite d’être connu / Pour une personne qui n’est pas naturiste et qui parle du naturisme, c’est super, nous, on est trop dedans ».
Comme quoi, s’il est permis, on peut aussi profiter des bienfaits du soleil qui en connaît un rayon dans le domaine de la santé naturelle, sans pour autant se faner les neurones en ridelles.

Franck dit Bart auteur d’un premier roman naturiste et pas triste, publié en août 2006 : « Carl et les vies parallèles » aux éditions Michel Champendal.

Pour en savoir toujours plus : « Histoire du naturisme. Le mythe du retour à la nature » d’Arnaud Baubérot, éditions des Presses Universitaires de Rennes (2004)

« Les milieux libres. Vivre en anarchiste à la belle époque » de Céline Baudet, éditions Libertaires (juin 2006)

« Expériences de vie communautaire anarchiste en France. Le milieu libre de Vaux (Aisne) 1902/1907 et la colonie naturiste et végétalienne de Bascon (Aisne) 1911/1951 de Tony Legendre, éditions Libertaire (juin 2006)

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